680 - À pas palermitains (9)

Publié le par 1rΩm1

 

À pas palermitains

(Paris - Palerme - Paris, journal extime, février 2016)

 

15 février

Matin

J’allais m’en aller quand le bus pour Ségeste est finalement arrivé.

Je me satisfais d’avoir annulé la location de voiture en observant la circulation automobile et le ballet des deux-roues qui déboîtent et se rabattent dans les avenues de Palerme…

En m’éloignant de son centre, je me dis aussi que, pour le moment, je n’ai fait qu’effleurer la ville…

 

A Ségeste, il faut attendre d’être convoyé — nous sommes cinq adultes et deux enfants — jusqu’en haut d’une colline. S’y trouvent les ruines d’une mosquée, bien peu spectaculaires.

Le vent souffle.

L’autre versant de la colline abrite un théâtre (on peine à croire que 4000 personnes pouvaient y tenir).

680 - À pas palermitains (9)
680 - À pas palermitains (9)

Le temple, sur une autre colline, est très bien conservé.

680 - À pas palermitains (9)
680 - À pas palermitains (9)
680 - À pas palermitains (9)

Le bus du retour, qui a quinze minutes de retard, me fait craindre un instant qu’il pourrait ne pas venir.

 

Après-midi

Je visite des lieux que je n’ai pu voir la veille. (Aujourd’hui, c’étaient les musées qui étaient fermés… ! Aussi ai-je dû me rabattre sur les églises — payantes.)

Cappelle Palatina (Palais des Normands)
Cappelle Palatina (Palais des Normands)
Cappelle Palatina (Palais des Normands)

Cappelle Palatina (Palais des Normands)

San Cataldo et la Martorana

San Cataldo et la Martorana

San Cataldo
San Cataldo

San Cataldo

La Martonara
La Martonara
La Martonara
La Martonara
La Martonara

La Martonara

 

Puis, les yeux que ravissent encore ces mosaïques splendides, je rentre, non sans remettre des pas dans mes pas…

Piazza Pretoria
Piazza Pretoria

Piazza Pretoria

Tout près de l’appartement, je m’achète un polo — comme si j’en manquais ! — bien soldé, qui m’évoque quelque peu la chemisette achetée le dernier jour à Vienne.

Beaucoup des garçons siciliens que je croise sont très petits, ce que je trouve réjouissant.

 

Soir

Parti dans une mauvaise direction, je me retrouve au port. Je dois rebrousser chemin, ce qui retarde d’autant plus le repas…

 

Dans ce restaurant, c’est une clientèle bourgeoise qui se trouve attablée, pleine de bourrelets. La moyenne d’âge est avancée, à l’exception d’un couple de jeunes gens, qui doit se plaire à envisager un conjugo tracé d’avance… Tout cela ne me plaît qu’à demi. Et j’ai très faim.

 

(Et moi — je vois bien pourquoi — de songer à Jean-Mathieu, qui, avant-hier, me disait que je n’avais rien de l’homme stressé : encore un que, bien malgré moi, j’aurai trompé sur les apparences !)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article