749 - Romana saltatio (Paris-Rome-Paris) (8)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Romana saltatio

 

(Paris-Rome-Paris, 20 octobre – 2 novembre 2016)

Journal extime en écho

[Paris-Porto-Lisbonne, 10-23 février 2017]

 

VIII

 

26 octobre [suite]

Après-midi

Je vais à pied ensuite jusqu’au Palazzo Altemps, où je m’amuse de trouver une exposition intitulée Antinoo Un ritratto in due parti, l'amant d’Hadrien prenant plaisir à me talonner depuis la veille au moins :

749 - Romana saltatio (Paris-Rome-Paris) (8)
Fragment d'une tête d'Antinoüs, IIe siècle

Fragment d'une tête d'Antinoüs, IIe siècle

Buste d'Antinoüs, 1re moitié du IIe siècle
Buste d'Antinoüs, 1re moitié du IIe siècle
Buste d'Antinoüs, 1re moitié du IIe siècle

Buste d'Antinoüs, 1re moitié du IIe siècle

Buste d'Antinoüs (2015-2016)

Buste d'Antinoüs (2015-2016)

— et, entre autres clichés généralement assez peu réussis, photographie ce sarcophage représentant des scènes de batailles entre des Romains et des Barbares.

749 - Romana saltatio (Paris-Rome-Paris) (8)

*  *  *

Les nuées d’oiseaux qui s’assemblent au-dessus de la Piazza Navona signent, à l’évidence, la venue de l’automne.

749 - Romana saltatio (Paris-Rome-Paris) (8)

Mais que dire de cette nuée de touristes asiatiques, si commune, quelle que soit la saison ?

749 - Romana saltatio (Paris-Rome-Paris) (8)

 

Soirée

Et, autre façon qu’a la nature de se rappeler à l’homme, vers 19 heures 15, la terre a nettement tremblé : j’ai vu l’étagère près du réfrigérateur osciller — et entendu la cuisine entière, tintinnabuler.

*  *  *

Je recevrai, le lendemain, un courriel d’Aymeric, plaisantant mes talents telluriques sitôt qu’arrivé dans la ville éternelle : je n’avais pas imaginé que la nouvelle ait pu parvenir jusqu’en France, ni non plus que les secousses sismiques aient été si fortes.

J’entreprendrai donc quelques recherches rapides :

Mercredi,  une  première  secousse  de  magnitude  5,5  a été ressentie  dans  le centre  du  pays  vers 19 h 10,  y compris à Rome. Puis,  à 21 h 18, un second tremblement de terre, d’une magnitude de 6,1, a frappé une nouvelle fois le centre, cette fois à 70 km environ à l’est de Pérouse, la capitale de l’Ombrie, a annoncé l’institut américain de géophysique (USGS). Cette secousse a été ressentie de Trieste, sur la mer Adriatique, jusqu’à Naples, dans le sud.

« Beaucoup de maisons sont écroulées, notre village est fini », a déclaré à la télévision Marco Rinaldi, maire d’Ussita, une localité touchée, tout en précisant qu’il n’y avait probablement pas de victime. « La deuxième secousse a été longue, elle a été terrible. J’ai ressenti beaucoup de séismes mais celui-là a été le plus fort. Heureusement, tout le monde était déjà dehors après la première », a-t-il ajouté.

Cette zone est très proche de la région d’Amatrice, ville dévastée le 24 août par un violent séisme qui a fait près de 300 morts, et de L’Aquila, où un puissant séisme a fait plus de 300 morts en 2009. Depuis la fin d’août, la terre n’a jamais vraiment cessé de trembler dans toute la région, témoignent plusieurs habitants d’Ussita.

Selon la presse, de nouveaux effondrements ont été enregistrés dans les « zones rouges » du séisme du 24 août, zones interdites d’accès en raison de la fragilité des bouts de bâtiments tenant encore debout.

 

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