899 - A l'anversoise (9)

Publié le par 1rΩm1

 

 

DANS ANVERS, DANSE ANVERSOISE

 

(AnverS, AverS et Endroits)

 

 [titre provisoire ?]

 

WORK in PROGRESS

 

Journal extime

 

(Bruxelles - Anvers - Gand - Bruges : 13 août - 25 août 2018)

 

9

 

19 août

Matin

 

899 - A l'anversoise (9)

Après avoir fait mes bagages, je vais au Musée Mayer Van den Bergh pour lequel le temps avait manqué la veille.

 

Portraits de Cornelis de Vos (1584-1651) : en haut : Joris Vekemans ca. 1625, Maria van Ghinderdeuren, ca. 1625 ; en bas : Frans Vekemans, Elisabeth ou Cornelia Vekemans.
Portraits de Cornelis de Vos (1584-1651) : en haut : Joris Vekemans ca. 1625, Maria van Ghinderdeuren, ca. 1625 ; en bas : Frans Vekemans, Elisabeth ou Cornelia Vekemans.

Portraits de Cornelis de Vos (1584-1651) : en haut : Joris Vekemans ca. 1625, Maria van Ghinderdeuren, ca. 1625 ; en bas : Frans Vekemans, Elisabeth ou Cornelia Vekemans.

Quinten Metsys (ca. 1465-66 - 1530), Cavalrie met Schiterspaar (drielnik) ca. 1500
Quinten Metsys (ca. 1465-66 - 1530), Cavalrie met Schiterspaar (drielnik) ca. 1500
Quinten Metsys (ca. 1465-66 - 1530), Cavalrie met Schiterspaar (drielnik) ca. 1500
Quinten Metsys (ca. 1465-66 - 1530), Cavalrie met Schiterspaar (drielnik) ca. 1500

Quinten Metsys (ca. 1465-66 - 1530), Cavalrie met Schiterspaar (drielnik) ca. 1500

Christus-Johannes groep, Meester Heinrich von Konstanz, ca. 1280-1290 [?]
Christus-Johannes groep, Meester Heinrich von Konstanz, ca. 1280-1290 [?]
Christus-Johannes groep, Meester Heinrich von Konstanz, ca. 1280-1290 [?]

Christus-Johannes groep, Meester Heinrich von Konstanz, ca. 1280-1290 [?]

Pieter Pourbus (1523-1584), Fançois van der Straten, 1567
Pieter Pourbus (1523-1584), Fançois van der Straten, 1567

Pieter Pourbus (1523-1584), Fançois van der Straten, 1567

Pieter Huys (ca. 1519-1581), la Tentation de saint Antoine, 1577
Pieter Huys (ca. 1519-1581), la Tentation de saint Antoine, 1577

Pieter Huys (ca. 1519-1581), la Tentation de saint Antoine, 1577

899 - A l'anversoise (9)
899 - A l'anversoise (9)

 

Après-midi

Je laisse une bouteille de Médoc avec un petit mot de remerciement à S***.

J’ai la surprise agréable de constater que mon titre de transport de 24 heures est valable à Gand, après avoir servi le matin à Anvers.

Je me perds, en revanche, un peu à mon arrivée à Gand, ayant dépassé sans l’avoir vue la rue où je vais loger.

L'ayant trouvée, je parviens, non sans mal, à ouvrir la sorte de mini-coffre qui contient la clé des lieux grâce à une combinaison dont m’ont donné le chiffre mes logeuses quelques jours auparavant.

 

Je prends possession de l’endroit. Puis, comme il est plus de 17 heures déjà, je me décide à me rendre au centre de Gand.

Je descends du tram à un arrêt qui me paraît être le centre historique, mais, le plan en main, sans trouver tout de suite où je me trouve.

J’étais venu avec Lindsay dans une vie antérieure, mais force m’est de constater que je n’avais gardé aucun souvenir précis...

Je découvre une très jolie ville, plus étendue et moins rectiligne qu’une place avec des façades en enfilade à quoi je l’avais réduite (car j’avais oublié ses canaux et son port).

A l’office de tourisme, une femme très agréable me livre un plan, une brochure, la liste des musées et monuments avec leurs horaires et jours d’ouverture (la plupart des musées, ainsi que je l’avais craint,  sont fermés le lundi, et je devrai composer le lendemain).

 

Comme on est (donc) dimanche, ne rencontrant ni boulangerie ni supermarché, je me mets en quête d’un endroit où dîner. Le premier lieu mentionné par le guide est en passe de fermer.

Je reviendrai en désespoir de cause vers un restaurant qui, de prime abord, m’avait paru plutôt cher et la carte, pas nécessairement convaincante : j’y dînerai finalement correctement, en emportant en guise de doggy bag dans la serviette en papier le pain en prévision de mon petit-déjeuner.

 

Je peste de trouver les mêmes billetteries automatiques qu’à Anvers qui ne prennent que des coupures de dix et cinq euros — et pas de carte bancaire. Je n’aurai pas donc de titre de transport valable pour le lendemain.

Je pesterai davantage encore de ne trouver aucun couvert nulle part, une fois rentré, alors que j’entends préparer avant de me coucher la table du petit-déjeuner.

Après échange électronique avec la logeuse durant lequel je recours à un traducteur — stole, c’est d’abord pour moi l’évier, avant qu’il me revienne, du fait d’un tableau de Cézanne vu à Londres, que le mot signifie « poêle », puis de comprendre qu’il s’agit de la plaque de cuisson —, il s’avère qu’un très mince tiroir contient, de fait, tout ce que nécessaire (je me dis tout de même que, parmi les différents papiers en évidence, une explication aurait été bienvenue pour faire jouer ce tiroir en hauteur assez peu évident à trouver, ce que sait parfaitement mon interlocutrice puisqu’elle écrivait que je n’étais pas le premier à poser la question !).

 

Fatigué des 22587 pas enregistrés par le mouchard électronique qui m’accompagne — d’autant que tous n’ont pas eu lieu “en sa présence” et que partout les pavés mettent à mal ma cheville qui souffre encore de la chute quinze jours auparavant à Orsay —, je me jette sans attendre au cou de Morphée.

 

 

 

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