Archive GA - LX

Publié le par 1rΩm1

 

 

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Isabelle Huppert aime Ostinato / j’aime beaucoup Isabelle Huppert / j’aime beaucoup Isabelle Huppert qui aime Ostinato / et j’aime beaucoup… qui1… aime Ostinato

(Du moins idéalement devrait-il toujours en être ainsi…)

 

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1qui : ainsi P*****, à qui j’ai fait lire Ostinato et qui l'a beaucoup aimé… ou N* (qui n’est pas N*** — N*** que j’aime beaucoup, mais qui n’a pas lu Ostinato), qui ne m’a pas attendu pour lire Ostinato

... Et si ce “post” pouvait donner à je ne sais qui l’envie de lire Ostinato

 

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de (utilisateur non connecté à GA) : P***

Avec le recul, et sans renier l'émerveillement apporté par ce livre, je me demande s'il peut être compris par les jeunes gens d'aujourd'hui

 

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de : kolokani [N.]

Je crois au contraire qu'il est intemporel. Et c'est une grande part de sa beauté. Lisez Ostinato.

 

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de : 1rom1

Entre augures (entretien de Michel Leiris avec Jean Schuster), Terrain Vague, “Le Désordre”, 1990, pp. 35-36 : « Louis-René des Forêts est le plus grand des écrivains français vivants*. […] Ce que je trouve magnifique, chez des Forêts, ce n’est pas seulement sa sensibilité, mais que, dans des textes comme “Ostinato”, par exemple, les mots tombent comme ça, sans réplique, et s’imposent absolument : il n’y a pas d’autre façon de dire la chose. Si vous voulez, on devrait peut-être solliciter ce que j’ose appeler, en reprenant le terme de Joyce, épiphanie, où la matière et la forme arrivent simultanément, d’un seul coup et sans qu’il y ait à redire, c’est comme ça et pas autrement »

 

« Le temps ne fait rien à l’affaire… », chante Brassens... Il est vrai, néanmoins, qu’on aborde parfois certaines œuvres trop tôt…

Quand, à quatorze ans, j’ai lu (= commencé à lire) Madame Bovary, ça m’est vraiment tombé des mains. Quand je l’ai relu (= lu enfin) à vingt-cinq ans, ça a été un éblouissement, une jubilation intenses. Mais certains sont plus mûrs que d’autres — et « les jeunes gens d’aujourd’hui » ne me paraissent de toute façon pas une catégorie homogène — heureusement pour eux (et pour aujourd’hui ou… tous les jeunes gens à naître !) ! J’ai aussi mis très longtemps à me mettre à Proust… Et je viens seulement de lire la Princesse de Clèves, alors…

 

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*Tous deux, Leiris et des Forêts, étaient vivants alors… On sait, en outre, qui était, « le second » (cf. “Les Tablettes sportives”, Fourbis, la Règle du jeu, II) — ou le premier (toujours modeste)…

 

 

Publié le 15 janvier 2010 à 13 h 30

 

 

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