962 - Ricaduta siciliana (11)

Publié le par 1rΩm1

 

À PAS RÉPÉTÉS

 

Ricaduta siciliana

 

(de Paname à Palerme, de Palerme à Paname)

 

Journal extime

 

(10 février - 21 février 2019)

 

11

18 février

 

Matin

 

Ce sont nos dernières heures à Palerme et nous disposons d’un peu de temps. Nous visitons — je l’avais déjà fait une première fois — les archives municipales, impressionnantes et belles dans leur hauteur, piliers et escaliers en colimaçon.

 

962 - Ricaduta siciliana (11)
962 - Ricaduta siciliana (11)

Deux femmes nous accompagnent, dont l’une parle un anglais à couper au couteau, que complète parfois l’autre, qui vient à son secours. M.-C., qui n’y entend pas grand-chose, se lasse de l’écouter. Je traduis des  bribes de temps en temps, selon ma propre compréhension et l’intérêt qu’elle pourrait y trouver. Les informations apportées sont parfois redondantes — et ne sont pas toujours passionnantes de toute façon.

Mais on se montre gentiment soucieux du visiteur.

 

Nous visitons ensuite l’église toute proche, la Chiesa di San Nicolò da Tolentino.

 

962 - Ricaduta siciliana (11)

Nous enchaînons avec San Giuseppe dei Teatini,

 

962 - Ricaduta siciliana (11)
962 - Ricaduta siciliana (11)

qui jouxte, elle, les Quatre coins (que je tente de photographier sous un angle insolite)

 

962 - Ricaduta siciliana (11)

— ainsi que l’Eglise du Très-Saint-Sauveur, transformée en salle de concert.

 

962 - Ricaduta siciliana (11)
962 - Ricaduta siciliana (11)
962 - Ricaduta siciliana (11)
962 - Ricaduta siciliana (11)

En vue de notre déjeuner, nous achetons des petits pains briochés au saumon fumé — d’autres, fourrés avec un autre poisson fumé blanc — aux éclats de pistache et au Philadelphia, excellents, bien meilleurs en tout cas que la bouffe des aéroports.

 

 

Après-midi

 

Notre arrivée à l’aéroport de Barcelone a lieu à l’heure, et nous sommes livrés à deux heures d’attente.

Je lis dans l’avion le roman que je destine à Pascal.

 

 

Soir

 

Nous arrivons à Paris à l’heure, à nouveau. Nos bagages arrivent aussitôt que nous parvenons à la chaîne des bagages. Et le RER est un « train court ». Tout cela glisse comme sur des roulettes parfaitement huilées — ce qui ne laisse pas d’être surprenant si l’on songe aux retards de l’aller.

 

M.-C. me quitte à la station Jacques Bonsergent pour rendre à son hôtel.

 

F. et Pascal sont là quand j’arrive chez eux.

 

Ils me proposent un verre du vin que j’avais laissé lors de mon dernier passage — et qui leur plaît.

Ils ont prévu de sortir mais s’attardent à prendre l’apéritif.

 

Nous parlons de voyages (ils reviennent de la Guadeloupe, voudraient aller à Naples) d’expositions (Jean-Michel Basquiat [sans qu’ils aient vu la partie consacrée à Egon Schiele], Salgado, Jean-Marie Périer)…

 

Je suis content de les voir.

 

 

 

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