1230 - Quand vacillent les lucioles… (6)
Quand vacillent les lucioles…
Juin à Paris
(Journal extime, 22-28 juin 2021)
6
25 juin
Après-midi [suite]
J’ai réservé pour l’exposition Picasso/ Rodin (Judith, m’a-t-elle dit, a vu l’exposition Rodin/ Picasso au musée Rodin).
Je m’aperçois que j’ai reçu un message de Duncan. Je le consulte dans la cour de l’Hôtel Sablé. Contre toute attente, il me demande si je suis disponible dimanche. Il est à Séville et rentrera dans la soirée de samedi à Paris.
Presque toutes les œuvres de Picasso sont sous vitre, décourageant la prise photographique. Toutes ne sont pas égales, cependant. Les plâtres — les bronzes sont rares — de Rodin sont tous parmi les plus connus, mais le plaisir à les revoir reste intact…
Auguste Rodin (1840-1917), Celle qui fut la belle Heaulmière, 1885-1887, Bronze, fonte au sable Gruet Ainé, 1891, Musée d'Orsay
Pablo Picasso (1881-1973), Nu assis aux bras croisés, Barcelone, vers 1902, Encre, lavis et grattages sur papier découpé et collé sur papier, Musée national Picasso-Paris
Pablo Picasso, Tête de femme
Pablo Picasso, Buste de femme, Boisgeloup, Ciment, Musée Picasso-Paris
Auguste Rodin, Puvis de Chavannes, 1891-1913, Marbre taillé par Aristide Rousaud en 1911-1913, Musée Rodin, Paris
Auguste Rodin, Balzac, variante de l'étude finale avec cravate et amorce de capuchon sur l'épaule gauche, 1897, Plâtre retravaillé à l'outil, Musée Rodin, Paris
Auguste Rodin, la Voix intérieure, 1896, Bronze, fonte à la cire perdue Fonderie de Coubertin, 1891, Musée Rodin, Paris
Auguste Rodin, la Pensée, Vers 1895, marbre taillé par Victor Peter, Musée d'Orsay
Pablo Picasso, la Chèvre, Vallauris, 1950, Plâtre, panier d'osier, pots en céramique, feuille de palmier, métal, bois et carton, Musée national Picasso-Paris
Pablo Picasso, la Mort de Casagemas, Paris, été 1901, Huile sur bois, Musée national Picasso-Paris
Je stationne — à nouveau — un instant devant cette photographie de Brassaï prise chez les Leiris lors de la lecture du Désir attrapé par la queue
— et photographie quelques-unes des couvertures de livres de poche où figurent des reproductions d’œuvres de Picasso (cela constitue une série impressionnante).
* * *
Comme lorsqu’il arrive rue de Turenne le bus est bondé, je rentre à pied — toujours surpris que le Marais soit si près de l’appartement de F. et Pascal.
Rentré chez eux, je réponds à Duncan en lui proposant de nous voir vers 11 heures et de déjeuner ensemble avant mon rendez-vous avec Aymeric.
(à suivre)