1401 - Mais… en attendant de partir ? (2ter)
Mais… en attendant de partir ?
(Journal extime, 18 août - 24 septembre 2022)
Work in progress
2 ter
5, 6, 7, 10 septembre 2022
Lundi, mardi, mercredi… samedi…
Comme il doit venir pour la promotion de son livre à ****, j’écris à Adrien. Sa réponse tarde jusqu’au lendemain. Finalement, il ne viendra pas. Il rentre du Japon — et préfère se rendre à un autre salon du livre, à Besançon, la semaine suivante. Il sera absent de Paris, en outre, quand j’y séjournerai à la fin du mois.
Après la sieste, mercredi après-midi, je découvre un message de Khadija. Elle a égaré le papier sur lequel elle avait noté mes disponibilités dans les semaines à venir. Or, les dates durant lesquelles son frère et sa femme pourraient la remplacer auprès de sa mère coïncident avec celles où je serai, très précisément, à Paris.
Le dépit que j’en conçois est immense. Il se nourrit de la contrariété de ne pouvoir voir Adrien non plus.
L’un et l’autre rejailliront au long de la journée.
Didier se met de cette partie le samedi suivant.
En allumant le téléphone le matin, je trouve un courriel, envoyé la veille au soir : il me propose de nous voir à l’heure du déjeuner. Par une ironie bien propre à la loi des séries, M.-C. m’a invité l’avant-veille à S****…
Je téléphone donc à Didier, avec le vague espoir de pouvoir le rencontrer dans l’après-midi. Après lui avoir exposé la situation, après que lui, s’est excusé de m’avoir prévenu si tard (!), il me dit être invité le soir — et reporte à une autre fois — en espèce : l’année suivante — l’occasion de se voir.
La conversation n’est pas longue, le temps d’échanger quelques nouvelles sommaires. Il a pris sa retraite avant le confinement, et je calcule que trois ans ont dû s’écouler depuis que nous nous sommes vus, lui, sa compagne et sa fille.
Il m’avait écrit début janvier qu’ils viendraient au mois de juin. S’y prendre au dernier moment — ainsi que d’ailleurs il s’en est excusé… — pour annoncer finalement sa présence ne me laisse, cette fois, que peu d’espace pour regretter sa non-venue.
Je récapitule néanmoins. Si Christine, à qui j’ai écrit la veille, m’a répondu que nous pourrions prendre un verre ensemble mardi prochain, J.-P*** n’a pas encore accusé réception de mon invitation de déjeuner prochainement chez moi, et Judith est restée muette pour le moment à mon annonce de ma venue dans quinze jours.
Tenté de faire la somme de ces faits majeurs ou minuscules, je ne pourrais qu’être enclin à conclure à un solde négatif, en raison de la déception de ne pouvoir voir Adrien, puis, surtout, Khadija.
D’ailleurs, cette dernière n’a pas encore répondu à ma proposition dans un message que je lui ai envoyé de me rejoindre à Paris. Elle m’avait dit tirer le diable par la queue — ayant parlé de devoir réparer le toit de la maison familiale —, et je doute que lui agrée vraiment ma proposition de lui offrir le voyage…