1418 - Si bien que… ? (34)

Publié le par 1rΩm1

Si bien que… ?

(Journal extime)

Work in progress

 

34

 

2 janvier 2022

Après avoir pris une bière en vieille ville, je me rends au musée des Beaux-Arts de Nancy puisque sera bientôt terminée l’exposition consacrée à la sculpture de la dynastie Adam.

Lambert Sigisbert Adam [dit Adam l’aîné] (Nancy, 1700-Paris, 1759), Neptune calmant la tempête, accompagné d'un triton, 1737,  Marbre, Paris, Musée du Louvre, département des Sculptures

Lambert Sigisbert Adam [dit Adam l’aîné] (Nancy, 1700-Paris, 1759), Neptune calmant la tempête, accompagné d'un triton, 1737, Marbre, Paris, Musée du Louvre, département des Sculptures

Lambert Sigisbert Adam, Neptune Amphitrite, 1727, Marbre, Potsdam, château de Sanssouci, Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg, Skulpturensammlung, 3902 et 3903
Lambert Sigisbert Adam, Neptune Amphitrite, 1727, Marbre, Potsdam, château de Sanssouci, Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg, Skulpturensammlung, 3902 et 3903

Lambert Sigisbert Adam, Neptune Amphitrite, 1727, Marbre, Potsdam, château de Sanssouci, Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg, Skulpturensammlung, 3902 et 3903

Lambert Sigisbert Adam, l'Apparition de la Vierge à saint André Corsini, 1732, Terre cuite, Nancy, Musée des Beaux-Arts

Lambert Sigisbert Adam, l'Apparition de la Vierge à saint André Corsini, 1732, Terre cuite, Nancy, Musée des Beaux-Arts

Nicolas Sébastien Adam (dit Adam le cadet) (Nancy, 1705- Paris, 1778), Prométhée déchiré par un aigle, 1763, Marbre, Paris, Musée du Louvre, département des Sculptures

Nicolas Sébastien Adam (dit Adam le cadet) (Nancy, 1705- Paris, 1778), Prométhée déchiré par un aigle, 1763, Marbre, Paris, Musée du Louvre, département des Sculptures

Claude Michel, dit Clodion (Nancy, 1738-Paris, 1814), Le Triomphe d'Ariane, Vers 1780, Terre cuite, Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Claude Michel, dit Clodion (Nancy, 1738-Paris, 1814), Le Triomphe d'Ariane, Vers 1780, Terre cuite, Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

 

Parcourant les salles du musée, je m’aperçois que j’avais oublié certaines des toiles exposées.

Lucian Freud (Berlin, 1922-Londres, 2011), Portrait du Docteur Le Masle, 1946, Huile sur contreplaqué (Legs Le Masle au Musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1974/ Dépôt, 1998)

Lucian Freud (Berlin, 1922-Londres, 2011), Portrait du Docteur Le Masle, 1946, Huile sur contreplaqué (Legs Le Masle au Musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1974/ Dépôt, 1998)

Marie Laurencin (Paris, 1883 - Paris, 1956), Portrait du Docteur Le Masle, 1949, Huile sur toile (Legs Le Masle au Musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1974/ Dépôt, 2009)

Marie Laurencin (Paris, 1883 - Paris, 1956), Portrait du Docteur Le Masle, 1949, Huile sur toile (Legs Le Masle au Musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1974/ Dépôt, 2009)

Amedeo Modigliani (Livourne, 1884 - Paris, 1920), Femme blonde (Portrait de Germaine Survage), 1918, Huile sur toile

Amedeo Modigliani (Livourne, 1884 - Paris, 1920), Femme blonde (Portrait de Germaine Survage), 1918, Huile sur toile

Frantisek Kupka (Opocno, 1871 - Puteaux, 1957), Eau, La Baigneuse, vers 1906/1909, Huile sur toile (Don Mme Kupka au Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1963/ Dépôt, 1998)

Frantisek Kupka (Opocno, 1871 - Puteaux, 1957), Eau, La Baigneuse, vers 1906/1909, Huile sur toile (Don Mme Kupka au Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1963/ Dépôt, 1998)

Albert Marquet (Bordeaux, 1875 - Paris, 1947), La Seine au Pont-Neuf, effet de brouillard, vers 1906, Huile sur toile

Albert Marquet (Bordeaux, 1875 - Paris, 1947), La Seine au Pont-Neuf, effet de brouillard, vers 1906, Huile sur toile

Félix Vallotton (Lausanne, 1865 - Paris, 1925), Honfleur dans la brume, 1911, Huile sur toile

Félix Vallotton (Lausanne, 1865 - Paris, 1925), Honfleur dans la brume, 1911, Huile sur toile

Louis Valtat (Louis André Valtat, dit) (Dieppe, 1869- Paris, 1952), Le Manège des chevaux de bois, vers 1895/1896, Huile sur toile (Acquisition des musées nationaux pour le musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1951 / Dépôt, 1998)

Louis Valtat (Louis André Valtat, dit) (Dieppe, 1869- Paris, 1952), Le Manège des chevaux de bois, vers 1895/1896, Huile sur toile (Acquisition des musées nationaux pour le musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1951 / Dépôt, 1998)

Le second niveau est fermé, empêchant de revoir le Ribera et le Caravage…

 

3 janvier 2021

Je me procure un coffret de dix-huit DVD de passages, interventions à la télévision ainsi que de concerts enregistrés de Léo Ferré. Le concert à Liège le 14 juillet 1964 qui clôt le premier DVD s'avère assez époustouflant.

 

M’en remettant au hasard objectif afin de puiser dans le paquet de lettres contenant ma correspondance avec J.-M., les cartes que je retourne sont des vœux adressés aux seuils de 2008 et 2009.

Le contenu de la première me fait effectuer un saut périlleux qui crève un cercle de papier, sinon un cerceau de feu.

Elle me fait me souvenir, en effet, combien R. avait fait en sorte de nous éloigner, sourdement, au prétexte que J.-M. avait l’alcool mauvais, qu’il avait tôt fait d’agresser l’entourage, en particulier M., parfois R. lui-même (il est vrai que jamais J.-M. ne s’en est pris à moi, lors de polémiques qu’il prenait plaisir à susciter). Cependant, ses excès amusaient plutôt M., tandis que R. avait pour don singulier d’écarter les personnes autour de nous, hormis peut-être ses amies. Encore était-il brouillé avec Khadija, que je voyais seul, ne comprenant d’ailleurs pas les griefs qu’il avait pu forger envers elle. Mais pourquoi n’en ai-je donc pas usé comme avec elle avec J.-M. ? Les chefs d’accusation, il est vrai, à l’égard de J.-M. étaient plus sourds, moins frontaux qu’avec Khadija, et je regrette aujourd’hui d’avoir, malgré moi, privilégié le couple — mais non pas le ménage, puisque nous n’avons jamais vécu ensemble — que nous formions, R. et moi, au détriment d’une amitié de près de trente ans, laquelle n’avait connu momentanément de froid qu’au moment des événements qui avaient vu l'émergence en Pologne de Solidarność autour de Lech Wałęsa. Encore aurait-il fort à dire sur l’évolution de ce dernier personnage, ce dont J.-M. aurait pu avoir en quelque sorte la prescience…

Toutefois, quelques temps auparavant,  les films d'Andrzej Wajda — l’Homme de marbre en particulier, avec ses comédiens formidables, spécialement Krystyna Janda — laissaient souffler un vent de liberté véritable, perceptible jusque dans la réalisation  — quoique bien plus faiblement ensuite avec l’Homme de fer, qui, quoique retraçant les grèves dans les chantiers navals de Gdansk, avait déçu…

 

L’orthophoniste, que je revois après presque trois semaines d’absence, me laisse un instant interloqué en même temps que vaguement révolté : elle me propose de passer de deux à une séance par semaine. Elle argue d’une progression en vitesse de croisière, ajoutant que je ne suis plus en état d’urgence. Sur le moment, je me demande si son agenda de rendez-vous n’est pas plutôt surchargé au point qu'elle veuille libérer un créneau pour quelque nouveau patient…

 

 

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