1478 - Si bien que… ? (50)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Si bien que… ?

(Journal extime)

Work in progress

 

50

 

Esther Ferrer, Geste barrière, 1 m, 2020, Tirage photographique couleur, Musée d'Art moderne de la ville de Paris

Esther Ferrer, Geste barrière, 1 m, 2020, Tirage photographique couleur, Musée d'Art moderne de la ville de Paris

 

Résumé : Après un séjour en Italie [cf. les dix-huit articles précédents], retour en fanfare dans un pays nul ne saurait prétendre être prophète en sa contrée d’origine, fût-elle une terre d’accueil et de joie immarcescibles…

 

Du mardi 25 au samedi 29 octobre 2022

Covidé” durant cinq jours à mon retour d’Italie (difficile de ne pas remarquer combien les gens sont dorénavant insoucieux du coronavirus dans les transports et les lieux où ils se massent, en France comme en Italie, et le métro parisien au retour a y pu suffire…).

L’affection que j’ai contractée était néanmoins bénigne : une toux sans excès, un nez chargé d’humeurs légères. Parce que je ne voulais contaminer personne au cours de Simone, j’ai sacrifié à un autotest. Je n’ai pu ou voulu d’abord y croire : avoir franchi le cap de deux ans et demie sans être tombé malade et avoir ainsi succombé au virus ! ; j’ai d’emblée mis en doute la fiabilité du résultats ; mais, à la pharmacie où je me suis rendu ensuite, j’ai dû pourtant admettre un même diagnostic.

J’ai donc averti T., ma sœur et mon père, que j’avais vus pendant le week-end. Malgré un premier test négatif, mon père, le vendredi, a été déclaré positif — tandis que ma sœur et T. (qui, néanmoins, ne s’est fait tester qu’une fois, sans développer de symptôme de toute façon) échappaient à la méchante et bête bête à picots

Après que j’ai prévenu le médecin de la situation (j’avais pris de longue date rendez-vous auprès d’elle), elle et moi avons convenu d’une consultation téléphonique ce même vendredi. Elle m’a communiqué les termes, laconiques, des trois courriers successifs du gastro-entérologue, le dernier faisant état de l’absence de toute cellule cancéreuse et m’invitant à le revoir dans un délai de cinq ans (!).

J’ai pris à nouveau rendez-vous à nouveau le 9 novembre.

 

Samedi 29 octobre

Patrice m’a téléphoné. Je le rappelle. Comme l’an dernier, il viendra — et je le voiturerai — à L*** afin d’entretenir et fleurir le caveau familial. Anne ne l’accompagnera pas, et lui, fera l’aller-retour dans la journée.

 

 

 

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