1488 - Voyage à Metz (4)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Voyage à Metz

 

(4)

 

 

 

17 mai 2023

Matin

Nous avions projeté de nous rendre à Metz, visiter l’exposition Un monde à soi, consacrée à Suzanne Waladon, M.-C. et moi.

Plutôt que de nous y rendre en train — ce qui aurait été bien plus commode à l’évidence —, j’ai proposé que nous y allions avec ma voiture, afin que je roule un peu tout en utilisant un additif censé décalaminer les circuits d’huile et de carburant : mon véhicule, qui atteint désormais quinze ans d’âge, doit passer le contrôle technique très prochainement, et je compte bien qu’il puisse franchir sans anicroche ladite épreuve...

Aussi suis-je particulièrement inquiet de constater que le moteur paraît totalement grippé en ce qu'il refuse de dépasser les 50 km/h aussitôt que nous sommes sur l’autoroute. Est-ce le liquide mis dans le réservoir la veille ainsi que celui ajouté à l’huile-moteur deux jours plus tôt qui produiraient ce bridage excessif du moteur ? Je n’ai pas tout à fait respecté les consignes indiquées sur les produits, en effet, la jauge de gazole devant être normalement au plus bas — or, il reste plus du quart du réservoir quand nous nous sommes mis en route… Je mets en route les feux de détresse tandis que nous nous traînons ainsi sur l’autoroute, et l'on peut craindre notre escapade sérieusement compromise.

Nous décidons donc de sortir à la première bretelle d’autoroute afin de faire demi-tour jusqu’à un garage. Prenant un de ces sempiternels ronds-points qui permet notre retour, j’avise tout à coup le voyant du limiteur de vitesse, que j’ai enclenché presque à notre départ sur la recommandation de M.-C. afin de nous prémunir en route des contrôles-radar, en nombre sur la portion d’autoroute que nous devions emprunter — tout en oubliant que je l’avais fait entre-temps… Je comprends aussitôt (¡) que c’est la raison pour laquelle nous n’avions pu rouler plus vite précédemment. Nous nous amusons beaucoup de ma bévue — et poursuivons gaîment notre route.

 

Comme la matinée est bien avancée, nous décidons de voir préalablement les vitraux dessinés par Jean Cocteau à l’Église Saint Maximin, que ne connaît pas M.-C., et, après avoir tourné en vain dans le quartier à la recherche sur une place de stationnement gratuit, nous garons presque au pied de l’église. Par manque d’habitude, nous avons bien des difficultés à alimenter la parcmètre, nous perdant dans les boutons, écrans, réceptacles de carte, instructions et procédures, non sans provoquer la mauvaise humeur de M.-C., qui y va de commentaires acides sur l’état du monde moderne, les machines, le contrôle et l’argent…

Comme la fois précédente, nous sommes seuls à visiter les lieux.

1488 - Voyage à Metz (4)
1488 - Voyage à Metz (4)
1488 - Voyage à Metz (4)

Puis, sur le point de reprendre la voiture, comme la gratuité est accordée dans l’intervalle du midi-deux, nous laissons là la voiture et déjeunons Place Saint Louis.

(à suivre)

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article