1618 - « Après Noël, joyeux Noël ! » (1)

Publié le par 1rΩm1

 

 

« Après Noël, joyeux Noël ! »


 

Journal extime

 

(Paris, 25 décembre - 30 décembre 2023)

 

1

 

 

[En amont :] 22 décembre 2023

Je reçois un message de Judith, qui me propose de séjourner à Paris du 26 au 30 décembre, peu rassurée de ce que des travaux interrompus par les fêtes laissent les persiennes démontées de leur appartement en deuxième corps de bâtiment et des échafaudages en place comme un flanc offert à je ne sais quels monte-en-l’air alors qu’ils seront partis en Bretagne, elle, N. et les enfants.

D’abord pris au dépourvu, j’envoie à mon tour un message à Aymeric pour lui demander s’il sera rentré de Bretagne entre Noël et Nouvel An. Sa réponse me parvient dans la demi-heure : il serait disponible le jeudi 28, avant de repartir sur Bordeaux. Je consulte les tarifs de train — et même un site de météorologie — avant de me décider.

Et de me réjouir : je serai parisien du 25 décembre au soir jusqu’au 30 en fin d’après-midi.

© Internet

© Internet

 

25 décembre

Après une nuit des plus tranquilles — exceptionnelle en sa sérénité heureuse ! — du fait de l’absence conjointe d’Angelo et d’Ennio, la matinée se passe à préparer mes bagages, surnuméraires j’en ai conscience, mais je cède volontiers à pareil excès…

Déjeuner de Noël chez mon père. Il n’est pas allé chez l’aînée de mes nièces qui l’avait invitée pour le réveillon.

Il m’offre un pullover gris à col cheminée [lequel, après essayage ultérieur, s’avèrera trop peu large, moulant au niveau de la poitrine et du thorax des capitons que j’ai du mal à accepter ¡]. Nous lui avons acheté le Petit Robert des noms communs. De mon côté, je me suis procuré pour ma sœur Nos vies de Marie-Hélène Lafon, qui pourrait lui plaire. Le repas, un peu trop riche, se passe agréablement.

Je boucle mes bagages rapidement ensuite. En attendant l’heure du train, je bois une bière dans le café où travaille Dimitri, lequel n’est pas là (je ne me rendrai compte qu’ensuite, trompé par le caractère férié du jour que nous sommes, en vérité, lundi, jour où il se trouve ordinairement en congé).

 

Fin d’après-midi

Le train arrive en retard d’une dizaine de minutes à la Gare de l’Est. J’en préviens Laure et Lucien. Je suis accueilli, avec chaleur me semble-t-il, par Laure. J’aime bien moi-même cette jeune fille un peu brusque que j’ai surnommée pour moi « le Capitaine Fracasse » et à qui « Mademoiselle Maupin » conviendrait tout aussi bien.

 

Soir

Le courriel que j’ai rédigé par Patrice et Anne refuse de partir, l’ordinateur portable jouant les capricieux.

Je le recopie presque mot pour mot sur la tablette dans un bar au pied de la Tour Montparnasse.

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article