1671 - Voyage à Nancy (1)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Voyage à Nancy

 

(Work in progress)

 

(1)

 

 

2 juillet 2024

Judith me me prévient de son arrivée à Nancy, la veille ; entre-temps, à sa demande, le 30 juin, l’après-midi, j’ai visité deux meublés, en efforçant de chausser ses lunettes, mais sans vouloir trop influer sur sa décision : les deux studios, qui appartiennent au même propriétaire, sont fonctionnels, assez bien aménagés et meublés, corrects et propres, mais plutôt petits, et pour ma part je me sentirais encagé entre leurs murs.

Active dans ses recherches, Judith s’est trouvé un autre studio plus grand, dans un des plus fameux hôtels particuliers de la ville, et, dans son enthousiasme, a donc choisi de se déplacer au plus tôt afin de le visiter. Je l’incite à voir aussi les deux autres meublés, à la fois pour comparer et ne pas avoir de regrets, sans compter qu’elle aurait pu se laisser influencer par ce que je lui ai dit.

Lucien est indisponible. J’apprendrai bientôt qu’il travaille — pour la première fois de son existence de « jeune adulte » de vingt-cinq ans ! — deux heures par jour à l’heure du déjeuner dans un restaurant. Je n’épiloguerai pas à ce propos, mais m’étonnerai tout de même de cette jeunesse dorée et d’une telle incurie. Comme, quitté par son amie, il a sombré dans un état dépressif depuis, je m’interdis de juger plus avant.

 

J’attends Judith à la gare peu avant midi. J’ai acheté deux tourtes lorraines chez le boucher. Les haricots verts que j’ai fait précuire, l’eau s’étant évaporée, ont brûlé dans le fond de la casserole.

 

Judith manifeste donc son enthousiasme a priori pour le studio, pour lequel une visite est (donc) prévue en début d’après-midi. William a mêlé son grain de sel, en conseillant une visite à l’Hôtel Ferraris en vieille ville ainsi qu’à la cathédrale pour voir un Christ du XVIIIe siècle : ses connaissances m’étonnent un peu ; mais elles sont dues à une consultation sur la toile puisqu’il parle d’une peinture à propos du Christ en croix de Mansuy Gauvain (plutôt que de Ligier Richier) alors qu’il s’agit d’une sculpture.

Judith, insomniaque patentée, se montre plus indolente que jamais. Je soupçonne qu’elle ne va pas très bien. Elle veut différer l’heure du rendez-vous pour entamer une sieste après le déjeuner. Je la dissuade cependant de le faire.

Nous prenons la voiture afin de lui éviter des zigzags à pied trop fatigants.

 

De fait, le studio, une grande pièce presque carrée avec une salle de bains attenante, est agréable. L’immeuble est magnifique.

Après la visite, nous allons jusqu’à l’Hôtel Ferraris.

1671 - Voyage à Nancy (1)
1671 - Voyage à Nancy (1)

Puis, tout en lui désignant les commerces de la Grande Rue que nous empruntons depuis la Porte de la Craffe, nous entrons dans la Chapelle des Cordeliers.

1671 - Voyage à Nancy (1)
1671 - Voyage à Nancy (1)
1671 - Voyage à Nancy (1)

Nous prenons ensuite, moi une bière, elle une ginger ale sans alcool, qui laisse perplexe M***, qui n’a pas l’habitude de pareille commande, le breuvage lui servant d’ordinaire à confectionner des cocktails.

 

Je lui montre le conservatoire, l’école de Lucien, la médiathèque.

(à suivre)


 

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