1685 - Voyage à Metz (récidive), 4

Publié le par 1rΩm1

 

 

Voyage à Metz

 

(récidive)

 

(4)

 

25 août [suite]

Midi

Nous déjeunons dans un restaurant italien en face du Centre Pompidou.

 

Après-midi

Judith se montre plus réticente que M.-C. face aux œuvres d’André Masson. Elle manifeste une incompréhension qui m’étonne un peu. [De même, elle déclinera mon offre réitérée de visiter l’exposition consacrée au surréalisme à Beaubourg, malgré la gratuité dont nous pourrions bénéficier grâce à l’abonnement de F., quand je viendrai à Paris en octobre.] Norbert, en revanche, s’attarde devant les tableaux et dessins, en particulier ceux exécutés durant la guerre civile espagnole. Je profite, quant à moi, de ce nouvel arpentage pour de nouveaux clichés.

André Masson, l'Homme à l'orange, Huile sur toile, 81,5 x 54 cm, Musée de Grenoble

André Masson, l'Homme à l'orange, Huile sur toile, 81,5 x 54 cm, Musée de Grenoble

André Masson, les points cardinaux, 1924, 92 x 65 cm

André Masson, les points cardinaux, 1924, 92 x 65 cm

La Gloire du général Franco, 1938, Plume et encre de Chine sur papier vergé, 48 x 63 cm, Paris, Musée d'Art moderne

La Gloire du général Franco, 1938, Plume et encre de Chine sur papier vergé, 48 x 63 cm, Paris, Musée d'Art moderne

Le Fil d'Ariane, 1938, Huile et sable sur bois, 22 x 27 cm, Collection particulière

Le Fil d'Ariane, 1938, Huile et sable sur bois, 22 x 27 cm, Collection particulière

André Masson, Niobé, 1947, Huile sur toile, 178,2 x 140,8 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts

André Masson, Niobé, 1947, Huile sur toile, 178,2 x 140,8 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts

André Masson, la mer se retire, 1941, Encre de Chine, 50 x 64 cm

André Masson, la mer se retire, 1941, Encre de Chine, 50 x 64 cm

André Masson, le Sang des oiseaux, 1956, Tempera, sable et plumes sur toile, 75 x 75 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne

André Masson, le Sang des oiseaux, 1956, Tempera, sable et plumes sur toile, 75 x 75 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne

 

L’exposition sur la photographie, que nous visitons ensuite plaît davantage à Judith — ce qui n’est pas mon cas, la thématique et les parcours proposés m’en semblant passablement convenus…

Me plaisent et m’amusent néanmoins autant que sa protagoniste les photographies en couleurs de Marilyn Monroe dues à Philippe Halsman, vues et revues certes, mais je contemple non pas dans un magazine mais dans un très grand format (la prise en étant rendue incertaine du fait des reflets de la vitre, je m’abstiens donc de m’y livrer).

Marilyn Monroe et Philippe Halsman © Internet

Marilyn Monroe et Philippe Halsman © Internet

Philippe Halsman (1906-1979), Marilyn Monroe, 1959, Epreuve sur papier à blanchiment de colorants, ilfochrome (tirage, 2013), Lausanne, Photo Elysée - Musée cantonal pour la photographie © Internet

Philippe Halsman (1906-1979), Marilyn Monroe, 1959, Epreuve sur papier à blanchiment de colorants, ilfochrome (tirage, 2013), Lausanne, Photo Elysée - Musée cantonal pour la photographie © Internet

 

Puisque ce serait la troisième (ou quatrième ?) fois, je décide de ne pas revoir le niveau consacré à “La répétition”. J’attends Judith et Norbert à la buvette.

Dix minutes à peine plus tard, je les vois apparaître, et je m’amuse qu’ils ont pu ainsi flancher si vite. Il est vrai qu’au cours de la journée nous avons bien fatigués nos pieds et nos esprits devant des œuvres embrassant des siècles et des siècles, et que pareil voyage dans le temps, à travers tant d’époques, a pu finir par pour nous faire juger dérisoires certaines œuvres contemporaines…

Après un saut à l’Église Saint-Maximin, après avoir baigné de nouveau dans le bleu (celui de la moquette, celui des vitraux), nous rentrons à ****.

Au retour, Judith décline ma proposition de prendre un verre.

Je sens que j’ai épuisé toute son énergie, et Norbert ne semble guère plus dispos.

 

 

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