1703 - Si au moins… ça pouvait ressembler… à l'Italie (4)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Si au moins…

 

ça pouvait ressembler

                             

                                        à l’Italie !

 

 

(récidive)

 

 

4

 

 

 

26 septembre 2024 [suite]

Midi

La pizza que je mange pour mon déjeuner s'avère très médiocre.

Je quitte mon hôtesse avec force démonstrations d'amabilité.

Et je quitte aussi Milan sous une pluie nourrie.

La gare de Milano Centrale © Internet

La gare de Milano Centrale © Internet

 

Après-midi

L'accueil est plus pluvieux encore quand j'arrive à Côme. C'est sous un déluge que j'attends un bus.

Je ne vois ensuite la ville qu'à travers des vitres embuées durant un trajet qui dure près de quarante minutes, la circulation automobile se faisant mal, comme il en va toujours en cas de pluie.

Je suis accueilli par le frère de la logeuse, qui habite le même immeuble. L'appartement s'avère plutôt grand, mais pourvu du strict nécessaire, un réfrigérateur (sans compartiment à glaçons) et un four à micro-ondes. Il s'y trouve toutefois aussi une machine à laver, dont je n'ai que faire, ayant été suffisamment rincé ces dernières heures ¡ Il n'y a pas de connexion Wi-fi.

Je fais des courses dans un supermarché heureusement proche. Ces provisions effectuées, je prends un verre de vin blanc dans un bar assez avenant à proximité. La serveuse, jeune et jolie (dirais-je dans l’élan d’une pseudo-citation), ajoute à ses charmes celui de parler français. Elle me procure le code Wi-fi de l’établissement.

 

Soir

Judith multiplie les messages faisant part de l'état de Norbert. Celui-ci n'est pas encore remonté de la salle de réveil. Elle s'inquiète. — Et s’il ne se réveillait pas ?

J'expédie les affaires courantes (le rendez-vous avec le chauffagiste, les détails de la remise en peinture chez Angelo), puis je décide, plutôt que recevoir des massages en cascade, d'appeler Judith directement au téléphone. Pendant cet échange d'un quart d'heure, je tente alors de dédramatiser la situation. Plus tard, elle m'enverra un cliché de Norbert revenu de son anesthésie mais sommeillant torse nu dans ses limbes en le prétendant « mignon », avis que je ne partage qu'assez peu au demeurant...

 

Nuit du 26 au 27 septembre

Sommeil agité de cauchemars. T. s'est acheté un petit chien. (Des petits chiens, en effet, sont entrés ces derniers jours dans mon champ : le brabançon, très affectueux, du pub j'ai pris une bière avant de dîner avec François ; les chiots aux dents aussi pointues que leurs cris de mon hôtesse milanaise.) Le chien creuse intempestivement un tunnel dans lequel il disparaît — et qui s'éboule, engloutissant l’animal. T. fait appel à des ouvriers qui travaillent sur un chantier tout proche. Il les circonvient avec un discours politique enflammé. Sans transition je me trouve ensuite parmi des collèges, dont JF, qui m'ignorent. (Tout l'inverse, en somme, des deux rencontres, fort agréables, organisées par Neil mardi et mercredi de la semaine dernière. Je retrouve bien dans ces rêves ma sempiternelle peur de décevoir ou de déplaire. Dans la seconde situation, je me montre toutefois frondeur et agressif.)

 

 

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