Si bien que… ? (101)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Si bien que… ?

 

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Si bien que… ? (101)

 

Dimanche 22 septembre 2024

Ma sœur, lors de notre déjeuner dominical accoutumé, risque une remarque, puis un développement quant au nombre de mes amis. Une légende familiale — assez vraie, au demeurant — me dépeignait comme un solitaire irréductible, ténébreux envers avec autrui, à l’image de l’enfant de l’escalier dont je fais le portrait dans ce blog-ci. La facilité avec laquelle, à rebours, ma sœur nouait des relations suscitait chez ma grand-mère paternelle ce commentaire : « celle-là, elle dirait bonjour à un chien avec ou sans chapeau [ou quelque formule approchante dont j’ai pu oublier le verbatim] ». Or, lors de mon compte rendu de mon récent passage à Troyes, reportage photographique à l’appui, j’ai évoqué Isabelle, en raison du cliché pris de l’immeuble supposé où elle habitait.

Elle avait oublié son existence et, partant, ses moqueries d’enfant quant à la séparation douloureuse induite par le déménagement à **** de mes parents.

Or, revenant au nombre de mes amis actuels, elle, constate que, hormis quelques amies qu’elle voit de loin en loin, ses relations se sont considérablement réduites, alors que sa vie sociale autrefois était plutôt intense.

Mon père intervient au sujet de ces fausses réputations qu’on fabrique dès l’enfance au sujet des individus. Je souris à part moi puisque pareille légende familiale émane toujours avant tout de la parentèle. Et je me garde bience qui ne veut pas dire tout à fait que je n’aurais garde dede rebondir sur pareil propos : l’un des (rares) avantages (je ne saurais écrire « privilèges » pour autant) acquis de par l’âge, à tort ou à raison, n’est-il pas de pacifier telle ou telle impression — et d’en garder une vision autrement moins brûlante, cuisante, saignante… quand toutes choses paraissent de bien des façons cuites ou rôties ¡ ?

 

 

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