859 - En lombardes (versales ou tourneures) (VII)
En lombardes (versales ou tourneures)
Paris-Milan-Turin-Milan-Paris
(21 avril – 5 mai 2018)
VII
26 avril
Matin
En voulant me rendre à la Pinacoteca Ambrosiana, après avoir mainte fois consulté le plan afin de la trouver, je perds mon ticket de métro valable pour deux jours, à mon grand dam évidemment.
Le Caravage est le dernier tableau avant de sortir des lieux. Il est le clou de la magnifique bibliothèque où sont exposées les planches du Codex Atlanticus de Léonard de Vinci.
Le Portrait de Musicien, avant d’y pénétrer, est également très beau, mais la vitrine qui le ceint empêche qu’on le photographie proprement.
Les éclairages du musée ne sont d’ailleurs en général pas très propices à la capture photographique.
Bramantino (Bartolomeo Suardi), Madonna in trono col Bambino tra S. Ambrogio e S. Michele, Huile sur toile, 122 x 157 cm
Jan Brueghel, Allegorio del Fuoco, Olio su rame, 46 x 66 cm
Je m’amuse de trouver dans une vitrine les gants que portait Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin 1815, ce qui, à nouveau, me ramène à la Chartreuse de Parme…
Je déjeune dans une trattoria, pas si bonne qu’on ne la vantait dans le guide que j’avais consulté — et plutôt chère en définitive.
Alors que je tente de me connecter avec mon téléphone, je reçois une alerte de ma messagerie me signalant une intrusion après que j’ai moi-même consulté ma messagerie, comme cela se produit parfois lorsque je voyage en Europe — mais ne s’était pas produit quand je me trouvais en Andalousie en février dernier. Je vais devoir réinitialiser mes mots de passe et trouve l’incident pénible…
Après-midi
La queue devant il Duomo, conséquente, est tout de même moindre que devant Notre-Dame, où, pour cette raison même, je ne suis jamais allé. La cathédrale de Milan est d’ailleurs autrement plus élégante que sa consœur française. Je m’occupe en remplissant mon petit carnet.
L’intérieur en est impressionnant.
Le musée, lui, s’avère très riche en œuvres diverses — sauf en œuvres picturales.
Angellin Preghiera, Pietro da Velate (e Corrado de Mochis), 1515-1525
Je me rends ensuite en métro jusque Porta Nuova et m’y promène, comme me l’avait recommandé Denis, qui m’avait montré ses propres photos.
Puis je vais à la gare principale acheter mon billet pour Turin, tout en déambulant le nez en l’air, à l’instigation d’Aymeric cette fois.
Il est dix-neuf heures quand, après m’être ravitaillé, je me pose enfin dans l’appartement — pour n’en plus ressortir.