1010 - (26 janvier)

Publié le par 1rΩm1

 

 

1010 - (26 janvier)

 

Dimanche 26 janvier

 

[Lettre à Aymeric]

 

Bonsoir Aymeric,

 

Merci de ton courriel reçu ce matin, qui m’a fait plaisir.

Rassure-toi, j’ai trouvé tout à fait bienvenues et pertinentes tes interventions sur mon texte [relatant notre soirée du 25 juillet], d’autant que tu as rectifié ce sur quoi précisément je m’interrogeais : le puits artésien, les dalles de Vinci, la fusion avec Paris-V… — toutes choses dont je n’étais pas certain. Quant au  fait que tu puisses écraser le texte précédent, cela n’a eu aucune importance puisque j’avais ma version princeps dans un document Word ! Tes déplacements de phrase m’ont aussi convaincu. Bref, je renouvellerai très volontiers l’expérience, et je te prie de ne te poser aucune question désormais à ce sujet !

 

La journée a été agréable, ponctuée de bonnes surprises. S. — comme elle le fait depuis plus de quarante ans — a téléphoné. J’ai déjeuné chez mes parents, occasion de premières flûtes de champagne. Mon père a joué les facétieux en m’offrant d’abord une sorte de hérisson fait avec un livre ouvert dont les pages, taillées à la semblance de la bestiole, est destiné à servir de porte-lettres (un « animal de compagnie [comme tu les aimes] » a-t-il dit avant de produire l’objet). Plus sérieusement, il m’a offert [ensuite] le troisième tome des Œuvres complètes de Camus dans la Pléiade. (Mon père aimait beaucoup Camus, et il a été très peiné d’apprendre sa mort au début de janvier 1960…)

J’ai reçu un SMS de M.-C. en cours de repas, m’invitant « à déjeuner ou dîner [durant la semaine à venir] entre deux AG et manifs ». Nous avons, en effet, pas mal battu le pavé elle, T., Paul, les collègues […], d’autres amis et moi, ces semaines dernières, occasions d’échanges animés et, parfois, de quelques passes d’armes au sujet du gouvernement ou du rôle des syndicats ^^ — sans jamais nous écharper pour autant… Tout cela m’a redonné le souffle de jeunes années, et je suis, en particulier, ravi de découvrir l’énergie de collègues plus jeunes que moi, qui irradient heureusement […] après l’atonie générale des quinze dernières années…

Valérie, elle, m’avait dit qu’avant de venir s’occuper du jardin, elle passerait me voir pour me parler de ce que lui aurait dit [Madame H****, après que je suis allé dans son bureau]. J’ai donné dans le panneau. Mais quand j’ai ouvert la porte après son coup de sonnette, ce sont son mari, Denis, Sylvie et J. — d’autres amis —, qui lui emboîtaient le pas, avec un gâteau, une bouteille de champagne et des paquets ! Tout cela, inattendu — je fais si peu de publicité pour la date de mon anniversaire, Valérie ne [l’ayant apprise que par accident] —, m’a finalement fait très plaisir. Et nous avons sablé/ sabré (c’est cette expression qui, je crois, est la bonne) le champagne une seconde fois…

Par plaisanterie, en réponse à l’une des leurs, je leur ai dit que je me consolais d’être on ne peut guère plus jeune dans la nouvelle décennie à venir !

 

J’ai hâte d’être en vacances — même si je sais bien n’être qu’au milieu du gué. Je réserve, pour nous voir, plutôt la date du lundi 17 que celle du lendemain, puisque je m’envole le mercredi pour Naples. Les lignes peuvent bouger entre-temps, pour l’un ou pour l’autre, mais, sinon voir Judith, Patrice, le frère de J.-M., B., je ne crois pas que ce seront N*** ou Duncan qui perturberont le jeu !

 

A bientôt. Reçois, en attendant, toutes mes amitiés,

 

Romain

 

 

 

 

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