1517 - March in Paris (11)

Publié le par 1rΩm1

 

 

March in Paris

 

Journal extime

(19 mars - 26 mars 2023)

 

11

 

25 mars 2023

Matin

Je cède à nouveau à un farniente matinal, qui me convient très bien. Mais, au vrai, j’entame aussi le ménage de l’appartement avant mon retour.

Judith, qui avait envoyé un message doutant qu’elle m’accompagnerait ce matin, ne se manifeste pas. Je diffère donc à l’après-midi le moment d’aller au musée d’Orsay.

J’envoie un SMS à A. pour son anniversaire. Elle trouve très belle l’huile sur toile d’Akseli Gallen-Kallela que je lui adresse en pièce jointe, ce qui ne me surprend guère.

 

Après-midi

L’exposition consacrée aux pastels à Orsay me plaît beaucoup, quand bien même l’essentiel provient du fonds même du musée.

Antonio de La Gandara (1861-1917), Portrait de Marie-Louise Revillet, dite Sarah Valanoff, vers 1888, Pastel sur papier marouflé sur toile

Antonio de La Gandara (1861-1917), Portrait de Marie-Louise Revillet, dite Sarah Valanoff, vers 1888, Pastel sur papier marouflé sur toile

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929), Portrait de jeune femme en deuil, 1889, Pastel sur papier gris bleu collé sur châssis entoilé

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929), Portrait de jeune femme en deuil, 1889, Pastel sur papier gris bleu collé sur châssis entoilé

Edouard Manet (1832-1883), Portrait de Madame Émile Zola, Vers 1879, Pastel sur toile et châssis

Edouard Manet (1832-1883), Portrait de Madame Émile Zola, Vers 1879, Pastel sur toile et châssis

Edouard Manet, Portrait d'Irma Brunner, dit aussi La Femme au chapeau noir, Vers 1880-1882, Pastel sur toile et chassis,  53,5 x 44,1 cm

Edouard Manet, Portrait d'Irma Brunner, dit aussi La Femme au chapeau noir, Vers 1880-1882, Pastel sur toile et chassis, 53,5 x 44,1 cm

Odilon Redon (1840-1916), Jeune fille au bonnet bleu, Début des années 1890,  Pastel sur papier

Odilon Redon (1840-1916), Jeune fille au bonnet bleu, Début des années 1890, Pastel sur papier

Giovanni Segantini (1858-1899),  le Dernier Labeur du jour, dit aussi Porteurs de fagots, 1891, Pastel et fusain sur papier

Giovanni Segantini (1858-1899), le Dernier Labeur du jour, dit aussi Porteurs de fagots, 1891, Pastel et fusain sur papier

Edgar Degas (1834-1917), Chez la Modiste, Vers 1905-1910, Pastel sur papier

Edgar Degas (1834-1917), Chez la Modiste, Vers 1905-1910, Pastel sur papier

Edgar Degas, La Repasseuse, 1869, Fusain, craie blanche et pastel sur papier beige

Edgar Degas, La Repasseuse, 1869, Fusain, craie blanche et pastel sur papier beige

Claude Monet (1840-1926), Le Pont de Waterloo à Londres, 1900, Pastel sur papier vergé beige rosé

Claude Monet (1840-1926), Le Pont de Waterloo à Londres, 1900, Pastel sur papier vergé beige rosé

Gustave Caillebotte (1848-1894), Le Nageur, 1877, Pastel sur papier

Gustave Caillebotte (1848-1894), Le Nageur, 1877, Pastel sur papier

Odilon Redon, Camille Redon brodant, 1880, Pastel sur papier

Odilon Redon, Camille Redon brodant, 1880, Pastel sur papier

Marguerite Carpentier (1886-1965), Marguerite Cahun dans l'appartement du boulevard Raspail, 1910, Pastel sur papier marouflé sur toile avec cadre

Marguerite Carpentier (1886-1965), Marguerite Cahun dans l'appartement du boulevard Raspail, 1910, Pastel sur papier marouflé sur toile avec cadre

Henri Gervex (1852-1929), Paysage marin (Dieppe), vers 1885, Pastel sur papier

Henri Gervex (1852-1929), Paysage marin (Dieppe), vers 1885, Pastel sur papier

Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), Le Lac Léman, 1925, Pastel sur papier

Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), Le Lac Léman, 1925, Pastel sur papier

André Devambez (1867-1944), Procession au crépuscule, vers 1902, Pastel sur toile

André Devambez (1867-1944), Procession au crépuscule, vers 1902, Pastel sur toile

József Rippl-Rónai (1861-1927), Un parc la nuit, vers 1892-1895, Pastel sur papier beige, marouflé sur toile

József Rippl-Rónai (1861-1927), Un parc la nuit, vers 1892-1895, Pastel sur papier beige, marouflé sur toile

Edgar Degas, Danseuses, entre 1884 et 1885, Pastel sur papier

Edgar Degas, Danseuses, entre 1884 et 1885, Pastel sur papier

Edgar Degas, Après le bain, femme nue s'essuyant la nuque, 1898, Pastel sur papier vélin fin collé sur carton

Edgar Degas, Après le bain, femme nue s'essuyant la nuque, 1898, Pastel sur papier vélin fin collé sur carton

Edouard Manet, Buste de femme nue, vers 1875, Pastel sur toile et châssis, 53,5 x 44,6 cm

Edouard Manet, Buste de femme nue, vers 1875, Pastel sur toile et châssis, 53,5 x 44,6 cm

Je stationne un moment devant le pastel de Manet qui ressemble, de fait, beaucoup à la lithographie qu’avait achetée ma mère, même si je doute profondément de l’authenticité de ce portrait — qui doit être une copie.

1517 - March in Paris (11)
Lucien Lévy-Dhurmer, La femme à la médaille, dit aussi Mystère, 1896, Pastel et rehauts d'or sur papier contrecollé sur carton

Lucien Lévy-Dhurmer, La femme à la médaille, dit aussi Mystère, 1896, Pastel et rehauts d'or sur papier contrecollé sur carton

Odilon Redon, Parsifal, 1912, Pastel sur papier

Odilon Redon, Parsifal, 1912, Pastel sur papier

Odilon Redon, Femme voilée, s.d., Pastel, détrempe, graphite et transferts carbone sur papier beige

Odilon Redon, Femme voilée, s.d., Pastel, détrempe, graphite et transferts carbone sur papier beige

Je duplique un certain nombre d’œuvres déjà prises en photographie, sans que j’aie nécessairement d’ailleurs la certitude d'avoir réalisé la capture de toutes.

Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), Portrait de Georges Rodenbach vers 1895, Pastel sur papier gris-bleu

Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), Portrait de Georges Rodenbach vers 1895, Pastel sur papier gris-bleu

Odilon Redon, le Char d'Apollon, vers 1910, Pastel et détrempe sur toile

Odilon Redon, le Char d'Apollon, vers 1910, Pastel et détrempe sur toile

Odilon Redon, Fleur de sang, 1895, Pastel sur papier gris

Odilon Redon, Fleur de sang, 1895, Pastel sur papier gris

Odilon Redon, la Coquille, 1912, Pastel sur papier

Odilon Redon, la Coquille, 1912, Pastel sur papier

Et, hors exposition, à tous seigneurs tous les honneurs (en haut à gauche), le Coin de table de Fantin-Latour…

Henri Fantin-Latour (Grenoble 1836 - Buré 1904), Coin de table, 1872, Huile sur toile  [de gauche à droite et de bas en haut :] Paul Verlaine (1844-1896) - Arthur Rimbaud (1854-1891) - Léon Valade (1841-1884) - Ernest d'Hervilly (1839-1911) - Camille Pelletan (1846-1915)- Pierre Elzéar (1849-1916) - Émile Blémont (1839-1927) - Jean Aicard (1848-1921)

Henri Fantin-Latour (Grenoble 1836 - Buré 1904), Coin de table, 1872, Huile sur toile [de gauche à droite et de bas en haut :] Paul Verlaine (1844-1896) - Arthur Rimbaud (1854-1891) - Léon Valade (1841-1884) - Ernest d'Hervilly (1839-1911) - Camille Pelletan (1846-1915)- Pierre Elzéar (1849-1916) - Émile Blémont (1839-1927) - Jean Aicard (1848-1921)

* * *

Une fois rentré rue P***, j’achève le ménage — et cours un peu afin d’attraper mon train.

Entre-temps je trouve tout de même le loisir d’écrire un courriel à T., lequel résume et clôt assez bien mon séjour d’une semaine à Paris, tout en amorçant déjà la reprise du traintrain à venir.

 

Bonjour T.,

Les journées qui viennent de s’écouler ont été denses, suffisamment pour que je n’aie pas trouvé le temps de t’adresser un message.

 

Lundi, en se promenant avec Judith après avoir vu l’exposition Ca d’Oro à l’Hôtel de la Marine et déjeuné, ma cheville gauche m’a lâché, et je me suis étalé de tout mon long. M’étant relevé, il m’a semblé que tout allait bien. J’ai continué à trotter sans me ménager dans Paris, et c’est seulement en début de soirée qu’une douleur plus en plus aiguë m’a empêché de marcher normalement, même si je pouvais encore poser le pied — tant et si bien que j’ai demandé à Aymeric de limiter nos déplacements, allant du restaurant indien de la Butte-aux-Cailles au café le plus proche, celui-ci tout à côté d’une bouche de métro.

Le lendemain matin, très embarrassé, j’ai adressé un message à Khadija lui demandant de me téléphoner : ne me voyant pas de la revue (non plus que du cortège des manifestants le surlendemain !), je lui ai demandé si elle voulait venir ou pas.

Elle s’en est remise à la circulation des trains finalement, et est arrivée en fin de matinée sans encombre, excepté un retard de trente minutes.

Entre-temps, même si je continuais à boitiller, après avoir pris des antalgiques, cela allait tout de même mieux, et, pour me prémunir de complications, j’ai pris rendez-vous dans un centre de soins médicaux, afin d’avoir un avis et, mieux, une prescription quelconque qui aiderait à soulager le mal. La consultation a confirmé que je n’avais ni le pied cassé ni même une entorse, mais juste une foulure, et je suis sorti de là avec une ordonnance me donnant droit à du Doliprane — et une chevillère, qui maintient d’ailleurs très bien la cheville et la soulage considérablement.

 

Si j’ai fonctionné au ralenti et boité tout le mardi, je suis parvenu à dérouler le pied dès le lendemain et à marcher plus vite et presque normalement.

Cependant, plus question, ainsi qu’on l’avait prévu avec Patrice et Anne, qui m’avaient invité à dîner le dimanche soir, de manifester en leur compagnie le jeudi après-midi ! D’ailleurs, le train de Khadija a a été comme de juste annulé, et elle est finalement repartie seulement hier vendredi. A la place de battre le pavé, nous avons circulé en bus jusque Jacquemart-André, où nous avons visité l’exposition Bellini !

 

Comme un malheur n’arrive jamais seul (paraît-il toujours !), je souffre depuis trois jours de maux dentaires. (Heureusement, il y a Doliprane ¡)

 

J’en arrive, de ce fait, à nos petites affaires — en l’occurrence aux possibilités de se voir dans les jours à venir — puisque, d’une part, j’ai rendez-vous lundi après-midi avec un homme d’art et de dentisterie, d’autre part, avec des ouvriers lundi matin pour s’occuper des finitions de la fenêtre. Je risque donc de manquer la réunion habituelle avec Paul et toi à 16 h 15 (aux B****, cette fois ?). J’espère, en revanche, avoir les chevilles suffisamment consolidées pour défiler, ne serait-ce qu’un peu, dans les rues de **** mardi prochain avec Pascal, M.-C. si elle est rentrée, et toi, si tu participes au cortège.

Entre-temps, il reste demain après-midi. Je serai rentré, je pense. Et, comme j’ai décliné une invitation de mon père, qui reçoit à déjeuner le (demi)-frère de ma mère, ce peut être un peu plus tôt que d’habitude au C**** :) …

 

Sinon, pour ce qui concerne C. F., nous nous sommes soigneusement évités à la neuvième manif’. Sans doute avions-nous anticipé de part et d’autre (de la mienne en tout cas) une conversation oiseuse ! Et je comprends ton agacement, puisqu’il n’y a rien à attendre de lui et de ses pareils…

 

Dernière nouvelle — et pas des moindres ! —, [FG] m’a envoyé son devis. Je te raconterai notre téléphonage de jeudi dans la soirée, qui m’a bien amusé !

 

Voilà. “C’est tout”.

A très bientôt, j’espère.

Romain

 

PS - Je te ferai le reportage photo plus tard ¡…

Je viens d’ailleurs de recevoir un message (passablement inquiétant) concernant mon téléphone fixe dont dépend Internet comme quoi [l’opérateur] s’efforce de solutionner « l’incident impactant [ma] ligne » !

(SMS et portable sont opérationnels, en revanche, en cas de besoin…)

 

 

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