1682 - Voyage à Pont-à-Mousson

Voyage à Pont-à-Mousson

(Work in progress)

(24 août 2024)

24 août 2024 [suite]

Après-midi

Nous visitons le Musée Au fil du papier de Pont-à-Mousson.

Sont exposées toutes sortes de réalisations en papier mâché, depuis de menus objets (parfois du quotidien) jusqu’à du mobilier (parfois précieux). Beaucoup des œuvres sont d’inspiration japonisante, beaucoup présentent des incrustations de nacre… Existe aussi une partie historique, dont une demi-salle consacrée au général d’Empire Duroc — que Norbert dit son voisin du fait de la station de métro non loin de chez eux —, mussipontain d’origine. Nous sommes intéressés, quelquefois impressionnés par le luxe de certaines pièces, sans nous passionner tout à fait, rebutés quelquefois pour leur excès décoratif. D’ailleurs, l’appareil photo souvent s’en effare.

Nous prenons un verre à l’ombre (il fait plus de 30 °) sous les arcades de la Place Duroc — toujours lui… — lors d’un moment malheureusement bientôt gâché par les vrombissements de moteur de dizaines et dizaines de motards qui en ont fait un lieu de rassemblement de leur samedi après-midi. Toute conversation s’en trouve empêchée.

Nous nous rendons ensuite à l’Eglise Saint-Laurent. Cette fois, le moment est accaparé par un mariage. Nous circulons sur les côtés pour accéder au retable « dont Philippe de Gueldres, duchesse de Lorraine (et morte à Pont-à-Mousson) » a été la commanditaire, puis au « Christ portant sa croix (attribué sans certitude à Ligier-Richier) ».

Alors que nous nous apprêtons les lieux, nous nous amusons des applaudissements intempestifs de l’assemblée après le discours du prêtre qui crépitent sous les voûtes.

Je mène ensuite Judith et Norbert devant l’Abbaye des Prémontrés. Norbert, décidément sorti de sa réserve, trouve l’endroit « magnifique ».

Nous nous risquons à l’intérieur : nous sommes chanceux puisque, en ces jours de la Mousson d’été, la visite est en accès libre. Je revois donc avec plaisir ces lieux parcourus auparavant avec Anne et Patrice.

* * *

Rentré à **** ensuite, je prends seul un verre en terrasse ensuite. Luis, étudiant mexicain qui joue les serveurs pour une seconde saison estivale, m’annonce son départ en fin de semaine suivante, les cours reprenant à la Faculté de droit. Me manquera sa présence, efficace, souriante, toujours empressée, ainsi qu'à T.