1718 - Si au moins… ça pouvait ressembler… à l’Italie ! (11)
Si au moins…
ça pouvait ressembler…
à l’Italie !
(récidive)
11
Lundi 1er octobre 2024
Matin
La logeuse n’accepte pas que je laisse mes bagages pour la matinée le lendemain. Je lui envoie un message un peu sec, lui faisant part de mon agacement, non seulement de sa réponse mais aussi du fait de l’absence de café et de sucre à mon arrivée.
Je me laisse vendre un billet d’entrée pour cinq musées de Brescia à l’entrée de la Pinacoteca Tosio Martinengo. Il faut réserver si je veux visiter le Parc archéologique le lendemain. Comme trois quarts d’heure devraient suffire, j’opte pour le créneau de 10 heures 40.
Le musée se laisse parcourir avec intérêt, même si les toiles sont quelquefois inégales. A l’instar de Il Garofalo (Benvenuto Tisi) à Ferrare, je découvre à plaisir, parmi des peintres autrement célèbres, les toiles et fresques de peintres bresciens dont le nom ne me disait rien, Alessandro Bonvicino detto il Moretto, Girolamo Romani detto Romanino, Lattanzio Gambara.
Polittico di San Nicola da Tolentino, Vincenzo Civerchio (Crema 1470 c.-1544) e Francesco Napoletano (?, 1470 c.-Venezia 1501), San Rocco, San Nicola da Tolentino, San Sebastiano ; Pittore lombardo, Pietà, 1495-1500 circa, Tempera e olio su tavola
Alessandro Bonvicino detto il Moretto (Brescia 1498 c.-1554), Annunciazione, 1535-1540 c., Olio su tavola Legato Paolo Tosio, 1844
Girolamo Romani detto Romanino (Brescia 1484/1487-1560), Incoronazione della Vergine e san Domenico tra i santi Faustino, Paolo, Tommaso d'Aquino, Pietro Martire, Antonino, Vincenzo Ferrer, Pietro e Giovita (Pala di San Domenico), 1545-1548, Olio su tela
Lattanzio Gambara, Fregio con putti, cavalli marini, figure fantastiche e mascheroni, 1550-1555 circa, Affresco (strappo), Da palazzo del Podestà
Je me promène aussi parmi des successeurs du Caravage, dont cette toile de Nicolas Tournier longtemps attribuée à Michelangelo Merisi même,
Matthias Stom e bottega,(Amersfoort/Utrecht ? 1600 c.-Sicilia o Italia nord-occidentale post 1652), Incredulità di san Tommaso, 1630-1640 circa, Olio su tela
des sculptures rococo,
et, assez étrangement, dues à Thorvaldsen, achetés en fait à prix d’or par un collectionneur brescien, Paolo Tosio, puisque « considér[és] comme les œuvres les plus représentatives du sculpteur danois », ces tondi en marbre ainsi qu’un Jupiter transformé en aigle (plutôt qu’un « aigle de Jupiter » tel que le présentent les cartels en italien et anglais) pour posséder Ganymède — qui me rappellent mon séjour à Copenhague.
J’emporte à la sortie du musée un joli livret concernant la Deposizione d’Andrea Montegna.
A la Chiesa di Sant’Alessandro, une préposée d’origine asiatique me mène très gentiment jusque devant l’Annonciation de Jacopo Bellini, puis allume pour moi l’éclairage permettant l’admiration du visiteur.
J'emporte aussi un joli dépliant, malheureusement en italien, qui révèle mieux que la photographie prise le détails de l'Annonciation de Bellini.
Après quoi je rentre déjeuner.