1729 - Si au moins… ça pouvait ressembler… à l'Italie (20)
Si au moins…
ça pouvait ressembler…
à l’Italie !
(récidive)
20
Dimanche 6 octobre 2024
Matin, Padoue
Quand je parviens à la Balisica di Sant’Antonio les litanies de messe s’éploient encore et encore. Consultant les horaires, je m’aperçois d’offices quasiment interrompus au cours de la matinée. La déconvenue est même que lors de mon passage précédent — décidément. Je me console avec ce Christ ressuscité à usage de bénitier (quoique à sec), à l’entrée de la basilique.
Je me rends ensuite au Palais Bo, siège de l’Université de Padoue depuis 1493. Je bénéficie, fait devenu rare désormais en Italie contrairement à naguère, d’une réduction pour les enseignants.
Je commence seul mon parcours des salles,
Giò Ponti 1940, Scalone per il Palazzo del Bo, Padova. Affreschi di Gio Ponti assistito da Fulvio Pendini e Lisa Ponti
Pino Casarini, [les exploits de la jeunesse universitaire depuis 1848 (Risorgimento, guerre 1915-18 et période ultérieure)], 1940-1942, Balisica, Universita degli studi di Padova
puis suis rattrapé par un groupe qui bénéficie des commentaires en anglais d’une guide, à laquelle je prête par intervalles une oreille distraite.
A l’issue du tour, la guide désigne une statue, laquelle célèbre Elena Lucrezia Cornaro Piscopi, la première femme au monde à avoir obtenu un diplôme universitaire.
Contenté par ma visite du Palazzo, je m’accorde aussi le plaisir d’une bière au soleil Piazza delle Erbe.
Puis, reprenant les transports en commun, je fais une halte aux Eremitani afin d’acheter trois cartes postales de la chapelle décorée par Giotto, que je destine à JFD, Sylvie et Jacques, Valérie et Denis.
Il est temps ensuite de récupérer mes bagages et de rendre les clés à mon logeur — avant de prendre le train pour Trévise.
(à suivre)