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de Abdellah TAÏA, le Bastion des Larmes, Editions Julliard, 2024, [extrait 4] pp. 171-180 : Je n'ai pas de famille, moi. Je suis dans l'errance et le froid interminable en France. Pas complètement libre, même en France. Et je m'accroche encore à ces souvenirs...

de Abdellah TAÏA, le Bastion des Larmes, Editions Julliard, 2024, [extrait 3] pp. 164-169 : Le soleil d'été s'est couché dans notre quartier de Hay Salam. Mes sœurs sont montées sur la terrasse pour avoir un peu de fraîcheur et pour analyser longuement...

Si au moins… ça pouvait ressembler… à l’Italie ! (récidive) 9 29 septembre 2024 [suite] M ilieu d’après-midi Le téléphone est en large partie déjà déchargé, et je doute de couvrir le G a Me C ( Galleria d’Arte Moderna e Contemporane a) en son entier si...

de Abdellah TAÏA, le Bastion des Larmes, Editions Julliard, 2024, [extrait 2] pp. 154-160 : Je me souviendrai toute ma vie de ce vendredi après-midi où mes sœurs et moi, on a vu ensemble ce film égyptien, Fi Baytina Rajul (« Un homme dans notre maison...

de Abdellah TAÏA, le Bastion des Larmes, Editions Julliard, 2024, [extrait 1] pp. 149-154 : Chapitre 8 Mes six sœurs ont toutes quitté la maison familiale très tôt. Trop tôt. L'une après l'autre. Entre 1981 et 1994. D'une manière soudaine, chacune d'entre...

Si au moins… ça pouvait ressembler… à l’Italie ! (récidive) 8 2 9 septembre 2024, Bergame Matin Au bout de trois tentatives infructueuses, je parviens enfin à me faire un expresso pour mon petit déjeuner. Je bois une bière au Caffé del Tasso . Il est...

de Rebecca LIGHIERI, le Club des enfants perdus , P.O.L., 2024, pp. 402-403 : […] [J] e ressens dans ma chair la panique et la suffocation des bêtes qu'on abat — sans parler de la détresse sourde, monotone, de celles qui ne connaîtront jamais le soleil,...

Karim KATTAN, le Palais des deux collines, Editions Elyzad, 2021, pp. 274, 276-277 : La place de la Nativité est pleine de monde. Ce n'est pas seulement la fête mais, lumière, le monde nous regarde, lumière, le monde ne peut pas faire semblant que nous...

Mon père fait part de sa joie de savoir que le sud de la Syrie est aux mains de rebelles, que Bachar al-Assad, « le boucher de Damas » (pour user d'un euphémisme), a fui. Quoi qu’il en soit — faut-il préciser ? — de l’avenir, hautement incertain du pays....

Si au moins… ça pouvait ressembler… à l’Italie ! (récidive) 7 28 septembre 2024 [suite] Soir Le restaurant recommandé par le guide est assez onéreux. Je comm a nde un os so bucco , avec le souvenir de celui que préparait ma mère. (J'ai parfois mangé des...