1573 - Realize relief ! (Lettre à J.-.M et Pascal, 7-9 juillet 1986), 3

Publié le par 1rΩm1

 

in  memoriam  J.-M.


Mardi 8 juillet 1986 [suite]

J’ai marché dans des rues, de Pigalle à Saint-Michel, sans trop savoir où j’allais. J’ai acheté un disque à la FNAC des Halles, puis me suis engouffré dans un cinoche pour voir To be or not to be d’Ernst Lubitsch.

1573 - Realize relief ! (Lettre à J.-.M et Pascal, 7-9 juillet 1986), 3

Puis suis rentré, avec cette très forte envie de partir. (J.-P. a déménagé pour un F 2 beaucoup moins spacieux que son trois-pièces de la rue des Pyrénées : la cuisine ressemble plus à un placard à balais que la vôtre ! Peut-être est-ce aussi de rentrer dans cet endroit, qui sent le désordre du célibataire, qui a contribué à cette sensation d’étouffer. Mais je crois aussi et surtout que c’est un reste de la rancune, que je me porte depuis hier pour mon incompétence lors de ma prestation orale en anglais que les rues de Paris me rappelaient, aggravée par les futilités de la conversation de J.-P. et le peu de loquacité de Martine.)

 

Mercredi, 16 heures 30

Le service après-vente Akaï de Paris était fermé jusqu’au 22 juillet ! Autant dire que j’ai perdu deux heures pour rien. Ceci dit, il existe un service après-vente à Strasbourg (si si !) : je vous y dépêcherai peut-être la semaine prochaine.
Martine a retéléphoné. Elle était avec sa mère, et c’est la raison pour laquelle elle s’est montrée si peu loquace. J’aime tout de même mieux qu’il en soit ainsi !
Je vais transiter du XIIe vers Pigalle, pour trouver des partitions. J’ai plein Paris dans les reins. Je serai heureux de retrouver ma vie tranquille. Je suis désormais en vacances (je n’ai pas encore bien réalisé le fait) et vais pouvoir avoir une vie plus souple, plus détendue, plus détendue… au moins une semaine !
Car, si j’ai le CAPES, je bosse l’Agrég’, c’est promis. — Sinon, comme promis, je me fais facteur !

Voici trois pages de futilités que je vous adresse sans vergogne. Vous me pardonnerez autant que vous pourrez.

Je rentre au train de 6 h 55. Je vous téléphonerai avant que vous ne vous envoliez vers Strasbourg.
Recevez mes bien amicales pensées.
Kisses,

 

Romain

 

 

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