540 - À PAS COMPTÉS, journal extime (4)

Publié le par 1rΩm1

 

BRUXELLES - SÉVILLE - BRUXELLES

À PAS COMPTÉS  (journal extime)

(1er - 10 mai 2014)
 

 

BRUXELLES - SÉVILLE - BRUXELLES

À PAS COMPTÉS (journal extime)

(1er - 10 mai 2014)

2 mai, soirée

Je retrouve la sœur de ma logeuse avec laquelle j’ai rendez-vous afin de récupérer mon bagage et rendre les clés. Comme je hasarde un compliment sur l’enfant qu’elle porte dans ses bras, particulièrement bien portant pour l’âge qu’elle m’indique, mon interlocutrice précise : « Je fais toujours de gros bébés ! ». Je suppose donc que le marmot n’est pas le premier ; mais, quoique amusé par cette conversation pouponnière, je ne cherche pas à davantage en savoir sur la fratrie de ce visage que dévorent deux grands yeux, eux beaucoup moins incurieux que je ne le suis... Je prends congé de la mère et de l’enfant, afin de prendre un bus qui m’emmènera jusqu’à la zone aéroportuaire de Charleroi.

 

Samedi 3 mai

Mal dormi dans cette chambre d’1 chaîne d’hôtels près de l’aéroport de Charleroi. Arrivé tôt, j’ai passé la soirée sur l’ordinateur. J’aurais aimé q Ismaël confirme qu’il sera à la gare de Faro.

Couché tôt (Julien n’a pas répondu à mes messages, mais curieusement connecté encore ce matin...)

 

Arrivé bien trop tôt à l’aéroport. Nullité de ces parenthèses.

La bière brune, indue à cette heure de la matinée, me paraît excellente, cependant.

 

Je peaufine mon texte écrit sur le vif (si j’ose l’écrire !) lors de la crémation de J.-M.

 

(Je tâcherai d’être un humain — 1rom1 ! — impeccable) (Pas seulement de l’orgueil, mais la dette contractée envers autrui !)

 
Samedi 3 mai, Charleroi, matin

 

J’ai mal dormi dans cette chambre d’une chaîne d’hôtels tout près de l’aéroport de Charleroi. Arrivé tôt, peu enclin à dormir, j’ai passé la soirée sur l’ordinateur : que faire d’autre dans un tel lieu ? J’aurais bien aimé, en particulier, qu’Ismaël, mon “covoitureur” du lendemain confirme qu’il sera à la gare de Faro.

J’amorce une autre communication avec Julien, qui ne répond pas davantage à mes messages.

Je me le tiens pour dit, et, de guerre lasse, me loge tôt dans les draps... (Le voyant, le matin venu, — ou plutôt voyant son voyant — toujours connecté —, je me rassérènerai : Julien a dû s’endormir devant l’écran de l’ordinateur, avant de voir que j'essayais de le contacter...)

 

Et me voici dans cet aéroport arrivé bien trop tôt.

Je déjeune, à nouveau un peu tôt, d’un sandwich, plutôt bon, et d’une bière brune, qui me paraît excellente : l’aéroport est peut-être international, mais la bière est belge, elle, au moins !

Malgré la nullité de la parenthèse que constitue cette journée de voyage, je me sens réconcilié avec le monde entier : d’ailleurs, j’écris dans mon petit carnet, puis sur l’ordinateur. Je peaufine, en particulier, les lignes notées sur le moment à propos de la crémation de J.-M.

 

540 - À PAS COMPTÉS, journal extime (4)

[Parmi les fusées transcrites ce jour-là, la dernière :

 

 

 (Je tâcherai d’être un humain — 1rom1 — impeccable)

(Pas seulement de l’orgueil, mais la dette contractée envers autrui !)

 

si j’en comprends bien l’esprit, m’est désormais littéralement incompréhensible... ce qui n’empêche pas d’en aimer le programme !]

 

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