1413 - La Toscane et la Ligurie au rythme de Agnolo di Cosimo
La Toscane et la Ligurie
au rythme de
Agnolo di Cosimo
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(reportage photographique : 11-21 octobre 2022)
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11 octobre, après-midi, Pise, Museo di Palazzo Reale
Agnolo di Cosimo, detto Bronzino, Ritratto di Eleonora di Toledo con il figlio Francesco, Olio su tavola, 1549
12 octobre, matin, Florence, Galleria degli Uffizi
Agnolo di Cosimo detto il Bronzino (Tori-Firenze 1503-1572), Ritratto di giovane con liuto/ Portrait of a Young Man with a Lute, 1532-1534 circa, oil on wood panel
Agnolo di Cosimo detto il Bronzino, Compianto sul Cristo Morto/ Lamentation over the Dead Christ, 1529, oil on wood panel
Agnolo di Cosimo detto il Bronzino, Ritratto di Francesco I de' Medici fanciullo/ Portrait of Francesco I de' Medici as a Boy, 1551, olio su tavola
12 octobre, après-midi, Florence, Museo di Palazzo Vecchio
Bronzino (Agnolo di Cosimo), Deposizione di Cristo, 1545-1553, Cappella di Elenora,Museo di Palazzo Vecchio
14 octobre, après-midi, Florence, Santa Croce
Bronzino (Agnolo di Cosimo, Altar step : Scenes from Life of Christ and Cardinal Virtues, oil on wood with carved and gilded frames from the Basilica (Zanchini Altar demolished in 1883)
16 octobre, matin, Lucques, Museo Nazionale di Palazzo Mansi
19 octobre, après-midi, Gênes, Palazzo del Principe (ou Palazzo Doria Pamphilj)
Face au dernier portrait, je suis saisi d’un instant de trouble : la toile me semble familière, sans pour autant tout à fait la reconnaître. Je l’ai sans doute vue déjà — non pas en reproduction, mais dans un musée ; cependant, comment serait-ce possible puisque je ne suis jamais venu à Gênes ?
La réponse vient aussitôt.
Dans le souvenir qui me vient aussitôt, la version de Milan s’avère bien moins sombre (pour ne pas dire terne) — peut-être le tableau est-il rénové ? —, plus éclatante que celle que je contemple.
Bronzino, Portrait of Andrea Doria as Neptune, c. 1545-6, Oil on canvas, Milan, Pinacoteca Brera (cliché du 25 avril 2018)
Des portraits de Bronzino — car celui-ci est surtout connu comme portraitiste —, j’éprouve une dilection particulière pour le Portrait d’homme tenant une statuette du Louvre, sans doute parce que c’est lui que j’ai vu le tout premier de la main du peintre dans un musée.
Agnolo di Cosimo di Mariano Tori, dit Bronzino (1503-1572), Portrait d’homme tenant une statuette (cliché du 2 août 2018)
La Cappella di Eleonora, toutefois, — que, du fait d’un coude et de ma distraction j’ai malgré moi négligée lorsque je suis retourné visiter le Palazzo Vecchio, tant et si bien que j'ai dû rentrer à nouveau dans les lieux en négociant ce second passage auprès de la femme qui contrôlait l’entrée tout en me faisant l’endroit précis pour y parvenir —, dont j’avais d’ailleurs raté la prise photographique la première fois, étourdit de beauté.
La raison tient aussi à un contraste : après le gigantisme des principales salles du palais, ce retrait et ses fresques délicates constitue l’écrin idéal pour ce joyau mirifique.