987 - Bouchons et galets (5)

Publié le par 1rΩm1

 

[in  memoriam  J.-M.]

     

 

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Amsterdam, le 17/08/86

 

Terrasse de café au bord d’un canal (quoi d’étonnant ?). Je devrais en terminer avec cette lettre interminable. Mais c’est qu’elle est interminable, précisément.

Nous y sommes, enfin, à Amsterdam. Après deux heures à s’être fait chier devant des moulins à vent, nous avons pris l’autoroute pour y être au plus tôt. Nous avons dormi sur une route au nord d’Amsterdam, et nous sommes aperçus le lendemain qu’elle faisait face au camping dont vous m’aviez indiqué l’adresse ! Nous y sommes allés aujourd’hui, car j’étais un peu inquiet de laisser le camping-car en ville avec les « on dit » et « on lit » que j’avais pu voir et entendre.

Les tensions entre Lindsay et moi se sont quelque peu aplanies. Je suis un peu fatigué, car nous tentons d’en faire le plus possible — ce qui implique de se lever tôt et de se coucher tard. Je pense que nous reviendrons tous deux contents de notre voyage, même s’il doit être écourté suite au coup de fil que je vous passerai demain…

Je ne lis presque pas, et m’en veux un peu de cette situation. Je rattraperai, plus tard, le temps perdu.

 

Voilà, le soleil se couche, et je songe, moi, que je devrais cesser mes bavardage — afin d’envoyer cette lettre-ci.

 

Je vous envoie d’affectueuses pensées.

 

Romain

 

PS – Le ton, assez pessimiste, du 15/08 n’est imputable qu’aux découragements successifs suscités par les incidents déjà rapportés. Tout va beaucoup mieux et se poursuit bien plus agréablement.

 

 

 

 

 

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