871 - En lombardes (versales ou tourneures) (XVI)
En lombardes (versales ou tourneures)
Paris-Milan-Turin-Milan-Paris
(21 avril – 5 mai 2018)
XVI
4 mai
Matin
Je suis un peu avant l’ouverture devant le musée Marmottan pour l’exposition consacrée aux portraits de Corot.
Est-ce le tremblé du pinceau, ou l’éclairage, ou les vernis, ou le poids de l’appareil remis dans sa coque — je n’ai l’idée que plus tard d’utiliser le pouce plutôt que l’index pour déclencher l'obturateur —, toutes les photographies prises ont l’air flou.
Moine italien assis, lisant. Vers 1826-1828.
(Sur le moment, je ne me rends pas vraiment compte que la plupart des toiles qui me plaisent représentent des personnages pourvus d’un livre…)
Je connaissais depuis l’enfance certaines toiles, dont j’avais vu et aimais les reproductions (peut-être parce que ma mère, si mon souvenir est juste, — elle ne saurait plus rien m’en dire désormais — aimait Corot, surtout ses paysages d’ailleurs).
Les cartouches qui accompagnent les œuvres sont assez descriptifs ou hagiographiques. Toutefois, celui qui concerne ces deux versions d’un même sujet n’est pas tout à fait vain :
De même pour celui qui commente la Dame en bleu :
* * *
Une tête de Monet accueille désormais le visiteur au sous-sol de la demeure, dévolu au peintre.
En confrontant leurs effigies aux tableaux, je dois constater que les couleurs n’en sont jamais rendues exactement : elles semblent toutefois moins dénaturées que celles des clichés pris à l’Orangerie.
Claude Monet, Cathédrale de Rouen. Effets de soleil. Fin de journée. 1892.
Nymphéas, 1903
Nymphéas, 1916-1919
Je m’essaie à leur correction avec une ultime capture, l’une des dernières peinture, sans parvenir à retrouver le jaune orangé de l’original — si les rouges sont, eux, assez ressemblants...