826 - Chante, chante barcarol (10)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Chante, chante barcarol

 

(Paris – Venise – Vérone – Padoue – Paris)

 

Journal extime

 

(23 octobre – 5 novembre 2017)

 

 

10

 

1er novembre

Matin

Nous nous rendons en bus jusqu’au Prato della Valle — aux dires du guide, la plus grande place d’Europe — qu’illumine un beau soleil.

 

(photos : M.-C.)
(photos : M.-C.)

(photos : M.-C.)

826 - Chante, chante barcarol  (10)

Tout près de là, M.-C. certifie reconnaître la Basilica del Santo, et, comme un office y est célébré, nous ressortons de l’édifice et cherchons l’oratoire censé la jouxter.

Une porte automatique s’ouvre, dont nous croyons qu’elle est vouée à nous laisser rentrer. Quelque moine, à qui nous nous adressons à l’entrée du bâtiment, dissipe le malentendu : nous nous sommes trompés d’endroit. Voulant ressortir, la grille par laquelle nous avons pénétré refuse de s’ouvrir. Nous sommes enfermés. M.-C. réussit à nous faire ouvrir en actionnant des sonnettes les unes après les autres jusqu’à ce que quelqu’un nous réponde.

En fait, après vérification sur le plan de la ville, deux basiliques se trouvent très proches l’une de l’autre, et celle que nous venons de voir s’appelle Basilica di Santa Giustina.

A la basilique Saint-Antoine, la véritable Basilica del Santo, nous sommes à nouveau confrontés à un office. Nous visitons — nous sommes seuls dans l’endroit — l’Oratorio di San Giorgio, dont les fresques sont dues à Altichiero

826 - Chante, chante barcarol  (10)
826 - Chante, chante barcarol  (10)
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826 - Chante, chante barcarol  (10)
826 - Chante, chante barcarol  (10)

— ainsi que, toujours si paisiblement seuls, la Scuola del Santo, dont les fresques sont plus inégales — mais elles viennent pour nous, il est vrai, après d’autres splendeurs ! —, certaines attribuées à Titien. Comme je suis curieux de son usage photographique, M.-C. me prête sa tablette, disant aimablement se décharger sur moi des clichés à prendre — ce qui peut être un rappel de l’avant-veille, lorsque j’avais refusé de lui céder mon ordinateur...

 

Giralamo Tessari [attribué à], le miracle de la mule qui tombe à genoux devant l'Eucharistie ; Francesco Vecellio, saint Antoine fait découvrir que le cœur de l'avare n'était pas dans son corps mais dans un coffre-fort ; Titien, le miracle du nouveau-né déposant en faveur de l'honnêteté de sa mère

Giralamo Tessari [attribué à], le miracle de la mule qui tombe à genoux devant l'Eucharistie ; Francesco Vecellio, saint Antoine fait découvrir que le cœur de l'avare n'était pas dans son corps mais dans un coffre-fort ; Titien, le miracle du nouveau-né déposant en faveur de l'honnêteté de sa mère

Titien, Une femme poignardée par son mari est guérie par le saint
Titien, Une femme poignardée par son mari est guérie par le saint

Titien, Une femme poignardée par son mari est guérie par le saint

Titien, saint Antoine rattache le pied à un jeune homme qui se l'était coupé, 1511

Titien, saint Antoine rattache le pied à un jeune homme qui se l'était coupé, 1511

826 - Chante, chante barcarol  (10)

L’office se poursuit dans la basilique.

Nous nous installons à la terrasse d’un café, goûtant son ensoleillement en cette toute fin d’automne, la température étant clémente encore.

 

Il est bientôt midi trente et, l’office n’étant pas achevé, nous décidons de revenir plus tard et de rentrer déjeuner.

 

 

Après-midi

La basilique, alors que l’office s’achève, est envahie par les pèlerins. Son intérieur est finalement décevant après les fresques vues dans la matinée.

Nous visitons le jardin botanique tout proche.

 

826 - Chante, chante barcarol  (10)
826 - Chante, chante barcarol  (10)

C’est moi qui déclare forfait cette fois, trouvant insupportable la touffeur de la partie du bâtiment dédiée aux plantes et arbres tropicaux.

Tout près de là, une grosse maison ou un immeuble art nouveau s’était signalé à mon attention, et nous le cherchons, en regrettant le manque de recul suffisant pour bien le voir — et le photographier.  Il gardera son mystère, d'ailleurs protégé par des caméras de surveillance qui en dépare les attraits.

 

(photos : M.-C.)
(photos : M.-C.)

(photos : M.-C.)

826 - Chante, chante barcarol  (10)
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826 - Chante, chante barcarol  (10)

 

Nous prenons le bus pour revenir vers le centre de Padoue, poursuivant jusque la gare routière, où nous achetons un billet pour l’aéroport de Venise le lendemain.

 

Le soir est tombé quand nous visitons le Palazzo Zuckermann, un musée des arts appliqués et des arts décoratifs, qui nous déçoit un peu.

 

Avant de rentrer dîner, nous avons encore l’énergie de prendre un apéritif Plazza della Fruta, faisant ainsi nos adieux au vieux Padoue — dont, y étant arrivés trop tardivement la veille d’un jour férié, nous n’avons pu voir le Teatro Anatomico.

 

 

 

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