Archive GA CCCXCIX - Paris-Naples / Napoli-Parigi (journal extime) - 23 avril-5 mai 2013 (7)

Publié le par 1rΩm1

 

 

Paris-Naples / Napoli-Parigi

 

 

Journal extime

 

 

(23 avril - 5 mai 2013)

 

 

7

 

27.4 [PM]

 

Les déconvenues ne sont pas terminées. Il pleut interminablement depuis le matin jusqu’au milieu d’après-m.

Je me rends au musée museo du Capodimonte dont je n’ai le tps de visiter q le premier étage (primo piano — ce qui ravirait N***), celui qui m’intéresse le moins a priori. On me refoule à l’étage du Caravage : il est plus de 16 h, on ferme !

 

Soir

 

Je suis en conversation depuis la veille avec un ragazzo qui, je pense, me mène en bateau. Il ft dire qu’il vit en couple. Belle gueule et tutti quanti — à en croire les photos.

 

Le soir, dans un restaurant — très bon au demeurant — au vu et su des portions un peu congrues q l’on y sert, après le « secondi », je commande — ce qui relève des « primi » — des pâtes pour me caler un peu l’estomac

A force de vouloir éviter pâtes et pizza, l’estomac en berne, les émotions ayant sans doute aussi creusé l’appétit, il fallait/ réparer/ un manq /à ce sujet/.

 

Nous clavardons, Francesco et moi. Il me dit où sont les 3 Caravage. Et que le + beau Ribeira se trouve à Nancy. Je photographierai p lui le lendemain celui de la chapelle consacrée à saint Janvier.

 

------------

 

27 avril, après-midi [suite]

 

Je suis bientôt dehors. Il y pleut toujours aussi interminablement comme pour me signifier ironiquement que, pour autant, les déconvenues ne sont pas terminées.

De fait, alors que je visite le musée du Capodimonte et que je m’apprête, après le premier étage — primo piano, ce qui, par association d’idées, me fait penser à N*** —, celui qui m’intéressait le moins a priori (même si j’y découvre de très beaux Corrège),

 

Antonio Allegri detto il Corregio, Sposalizio mistico di Santa Caterina, 1517-18, Olio su tavela (cliché du 22/02/2020)

Antonio Allegri detto il Corregio, Sposalizio mistico di Santa Caterina, 1517-18, Olio su tavela (cliché du 22/02/2020)

à poursuivre ma visite, on me refoule à l’entrée de l’étage où se trouve le Caravage : il n’est que 16 heures, mais, quoi que j’en aie d’un horaire sans rapport avec les indications d’ouverture à l’entrée du musée, l’on ferme et je n’ai plus qu’à revenir plus tard !

Prenant ensuite au petit bonheur la chance un bus qui me ramènerait au centre, je crains un instant ne jamais pouvoir retrouver mon chemin : le bus bifurquant sur la droite emprunte bientôt une bretelle d’autoroute qui paraît nous éloigner de tout ; cependant, après un long parcours d’une boucle qui joue les interminables, il pénètre dans Naples à nouveau, et je reconnais bientôt le quartier de la gare, où je descends finalement pour parcourir à pied la distance qui me sépare de la chambre où je remets enfin de mes émotions. Entre-temps, la pluie a cessé.

 

 

Soir

 

Dînant dans un restaurant — très bon au demeurant —, au vu et su des portions  un  peu  congrues  tout  de  même  que  l’on  y  sert,  après  le  “secondi ”, je commande — ce qui relève des “primi” — des pâtes pour me caler un peu l’estomac. A force de vouloir éviter pâtes et pizza, j’ai l’estomac en berne, les événements du jour ayant sans doute aussi creusé mon appétit...

 

Le hasard fait bien les choses : quand je rentre dans ma chambre, l’ordinateur ouvert — je suis en conversation depuis la veille avec un ragazzo très beau, qui, je pense, me mène en bateau (il faut dire, cependant, qu’il vit en couple) —, je vois que Francesco, “mon” Napolitain rencontré il y a quelques temps déjà, est connecté. Nous clavardons assez longuement. Il me dit où sont les trois Caravage. Il est allé voir, depuis notre rencontre, celui qu’abrite le musée des Beaux-Arts à Nancy, et me dit d’ailleurs qu’à son sens le plus beau Ribeira s’y trouve !

(Visitant pour la seconde fois la cathédrale, je photographierai pour lui le lendemain celui de la chapelle consacrée à saint Janvier

 

 J. Ribera, San Gennaro esce illeso dalla fornace, 1646, Olio su rame

J. Ribera, San Gennaro esce illeso dalla fornace, 1646, Olio su rame

— ainsi que le dôme.)

 

(clichés du 24/02/2020)
(clichés du 24/02/2020)
(clichés du 24/02/2020)

(clichés du 24/02/2020)

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article