1358 - Dieppe, Dieppe, Dieppe… hourra ! (2)
Dieppe, Dieppe, Dieppe…
hourra !
Journal extime
(2 – 8 août 2021)
work in progress
2
3 août [suite]
Après-midi
Je décide de visiter le centre historique de Dieppe.
Alors que je quitte l’Eglise Saint-Jacques (où je découvre une très belle clôture de style gothique flamboyant autour de la Chapelle du Sépulcre ;
les vitraux, eux, sont de Jacques Gruber — mais ne sont pas les plus beaux que je connaisse —,
entre autres agréments),
il se met à pleuvoir.
Le port de plaisance et ses abords n’ont rien d’extraordinaire — ou est-ce la pluie qui noie dans le gris les clichés que j’en pourrais prendre ?
Je grimpe jusqu’au château, fermé les lundis et mardis.
(Eût-il été ouvert, je n’aurais pu le visiter, en l’absence d’un “pass sanitaire” ou d’un test récent…)
* * *
Ce tour en ville me laisse insatisfait. Voire : je me suis ennuyé à parcourir ces rues un peu tristes.
Je rentre, alors qu’il n’est pas tout à fait 16 heures 30.
Le hasard portent mes pas devant la Villa Perotte rue Jules Ferry.
Je m’allonge un quart d’heure, mais ne parviens pas à m’endormir.
Le soleil revient tandis que j’écris ces lignes-ci.
Début de soirée
Le soleil revenu, l’humeur maussade se dissipe.
Je sors. Je bois un verre de sancerre.
Je croise, au retour, le voisin — dont m’avait parlé M.-C.
Il m’interroge : « Je me permets de vous demander… Comme nous ne sommes pas nombreux dans l’immeuble… Vous devez être chez Madame P*** ? » Je rétorque : « Oui. Vous auriez donc pu procéder par élimination ! » — élimination des étrangers, de ceux qui ne montrent pas patte blanche et tutti quanti… je le traite in petto d’abruti caractéristique [j'ai besoin de deux minutes au moins pour retranscrire cet adjectif, ce qui est donc beaucoup trop de temps consacré à pareil zèbre !]…)