661 - À pas de crabe, à pas de cancre (7)
22 octobre
Fort de son “déballage”, je visite le baptistère.
Puis je revois la cathédrale — et m’étonne (c'est ma troisième visite pourtant) d’en avoir gardé si peu le souvenir, mais elle est assez vide il est vrai… hors les fresques de la coupole, dont je rate, autant que l’année précédente, des clichés photographiques.
Las, redescendu, je dois me rendre à l'évidence : le Musée de l’Œuvre demeure fermé ; il ne rouvrira que le lendemain de mon départ ! Pour me consoler, je revois avec plaisir la chapelle des Médicis — et prends des photographies presque à l'identique.
Je déjeune dans un restaurant aux allures de cantine où se coudoient touristes et italiens près du marché, que je visite ensuite.
où se trouve l’original de la Florence terrassant Pise de Jean de Bologne.
Entre autres statues, je ravis un Ganymède, puis un Narcisse
(Il s’y trouve beaucoup moins de visiteurs que la fois dernière — il n'y a notamment pas de lycéen contrefaisant le déhanché du David de Donatello.)
Après cela, je décide de flâner, en attendant l'heure du départ pour Sienne.
Tout en arpentant les rues, je découvre — et ce, un autre rapt qu'illustre cette horreur dorée — que l'on espère provisoirement exposée place della Signora...
Fin d’après-midi
Je vais jusque Sienne en autocar.
La campagne toscane est encore bien verte, beaucoup plus belle entre Florence et Sienne qu’entre Pise et Florence
Après avoir un peu erré, puis demandé mon chemin, je découvre que la rue dans laquelle je dois me rendre est très en pente — la plus pentue, m’a-t-il semblé, de toutes les rues que j’ai pu voir à Sienne.
Francesco, mon logeur, ne me fait les honneurs des lieux que quelques instants seulement. L’appartement est assez grand, plutôt agréable. Je prends possession de l'endroit, pour n’y découvrir ni torchon ni éponge…